Posté le 1 juillet 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Désormais, tout le monde sait que la consommation excessive d’alcool est responsable de maladies graves. Pourtant, certains continuent à expliquer que l’alcool présente des propriétés positives. Sachons raison garder, et revenons sur les principes de base à connaître sur l’alcool.
Une poignée d’Américains s’amuse d’ailleurs de ce french paradoxe, qui a longtemps servi à vendre du vin de Bordeaux en le faisant passer pour un produit quasiment médicinal. En réalité, les propriétés relatives à l’efficacité du vin dans le traitement ou la prévention de certaines maladies sont plutôt liées à la présence de polyphénols, connus vulgairement sous le nom de tanins, lesquels auraient une action positive sur les parois des artères.
Pour le reste, il va sans dire qu’en dehors de l’alcool de menthe, qui était donné à l’école sur un sucre, il est peu recommandé de conseiller l’alcool dans le traitement de maladies. Ajoutons, contrairement à ce que pensent certains, que la quantité du résidu sec contenu dans le vin et sa complexité ne peut pas lui interdirel’appellation d’aliment, nuance très importante pour le législateur !
La bière contient un peu de phosphore, du calcium (200 mg par litre), du magnésium (80 mg par litre), du potassium (jusqu’à 2 g par litre) mais aussi du sodium (jusqu’à 400 mg par litre), ce qui en fait une boisson à contrôler, en cas de grande consommation, pour ceux qui suivent des régimes sans sel.
Le vin est un produit autrement plus complexe, sa fermentation contribuant à en modifier les substances chimiques. On y trouve des vitamines du groupe B (B1, B2, B6, B12), de la vitamine PP, des acides foliques, ainsi que de la vitamine C.
En revanche, contrairement à une idée largement répandue, le vin possède aussi des minéraux, contenant trois fois plus de fer que de silicium et presque autant de zinc. Il est en outre riche en potassium, en sodium (environ 20 mg par litre), en magnésium (20 mg par litre) et en calcium (20 mg par litre).
L’énumération de ces chiffres souligne, non la richesse en minéraux de ces différentes boissons alcoolisées, mais le fait qu’on les retrouve dans presque tous les aliments. Ainsi, de nombreuses eaux se vantent de leur teneur en minéraux alors que ceux-ci sont présents dans de nombreux produits qui n’en font pas pour autant de la publicité.
L’essentiel est de retenir que 1 g d’alcool se situe entre 1 g de lipides et 1 g de glucides, 1 g de lipides apportant 9 kilocalories et 1 g d’alcool, 7.
Il n’est pas rare d’entendre aussi des personnes affirmer que, à la suite d’une soirée bien arrosée, leur poids a baissé malgré la consommation d’alcool. L’explication est simple : l’alcool, produit diurétique, a pour vertu d’augmenter l’excrétion urinaire de l’eau.
Dès lors, cette perte de poids traduit une perte en eau tout à fait momentanée. De la même façon, la notion selon laquelle le champagne serait un meilleur vin que les autres est toute relative. Certes, il existe des champagnes dont la teneur en alcool et en sucre est plus faible que d’autres vins, mais il s’agit toujours d’un vin mousseux !
Enfin, rappelons que l’énergie fournie par le vin se dépense en chaleur et ne peut être utilisée par l’organisme pour le travail musculaire mais au contraire pour stocker de la graisse.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, je fais le tour de la plupart des alcools que vous pouvez trouver à l'apéritif, et comment les choisir. Alors, bière, vin ou alcool fort ? N'oubliez pas que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Posté le 17 juin 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Avec l’arrivée des beaux jours, nombreux sont ceux qui cherchent à affiner leur silhouette avant l’été. Vous connaissez mon approche équilibrée et saine pour perdre du poids de manière efficace et durable. Voici 5 grands conseils pour réussir à atteindre vos objectifs pour remettre vos tenues d’été préférées.
La première étape pour perdre du poids est de comprendre les principes fondamentaux de la nutrition et de l’équilibre alimentaire, tous mes réseaux (YouTube, Insta, Facebook, TikTok) sont là pour vous y aider. Il ne s’agit pas de se priver, mais de manger de manière plus intelligente. La clé résidant dans la réduction des calories tout en maintenant un apport nutritionnel suffisant.
Voici quelques principes essentiels :
Réduire les calories sans se priver
Il est crucial de diminuer l'apport calorique, mais sans tomber dans le piège des régimes draconiens. La methode Cohen recommande de réduire progressivement les portions et de choisir des aliments moins caloriques mais nutritifs, comme les fruits, les légumes et les protéines maigres.
Privilégier les aliments riches en fibres
Les fibres jouent un rôle crucial dans la satiété et la digestion. En consommant des aliments riches en fibres, comme les légumes, les fruits, les légumineuses et les céréales complètes, vous vous sentirez rassasié plus longtemps, ce qui vous aidera à éviter les grignotages.
Boire suffisamment d’eau
L’hydratation est essentielle dans le processus de perte de poids. L’eau aide à éliminer les toxines et à réguler l’appétit. Je vous recommande de boire au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Pas plus, sauf si vous avez soif, ou que vous transpirez beaucoup avec la chaleur, mais ne vous forcez pas à boire “plus”.
Éviter les sucres raffinés et les graisses saturées
Les sucres raffinés et les graisses saturées sont des ennemis de la perte de poids. Remplacez-les par des alternatives plus saines : utilisez des édulcorants naturels à la place du sucre, et privilégiez les graisses insaturées présentes dans les huiles végétales, les avocats et les noix.
Pour perdre du poids efficacement, il est essentiel d’adopter une routine alimentaire structurée. Je vous conseille de planifier vos repas et de respecter des horaires réguliers. Cela aide à réguler le métabolisme et à éviter les fringales.
Le petit-déjeuner
Bien qu’il ne soit pas obligatoire, si vous avez l’habitude de prendre un petit déjeuner, conservez-le. Si vous avez l’habitude de ne pas en prendre, ne changez rien. Mais si vous prenez un petit déjeuner, optez pour des protéines, des fibres et des glucides complexes : par exemple, des œufs, des fruits, des yaourts nature et des flocons d’avoine. Vous serez rassasié(e) plus longtemps.
Le déjeuner
Le déjeuner doit être consistant mais équilibré. Incluez des protéines (viande maigre, poisson, légumineuses), des légumes et une petite portion de féculents. Évitez les sauces lourdes et les fritures.
Le dîner
Le dîner doit être léger pour faciliter la digestion pendant la nuit, un repas trop lourd risque de rendre le sommeil plus difficile également. C’est la période, préférez les salades ou les légumes vapeur avec une source de protéines légères comme le poisson ou le poulet. Et je le dis souvent, une dose de féculents le soir est la bienvenue, elle aidera à un meilleur endormissement.
La perte de poids se complète avec une activité physique régulière. Il n’est pas nécessaire de pratiquer des exercices intensifs ; une activité modérée mais régulière est suffisante.
Marcher au moins 30 minutes par jour
La marche est une excellente activité physique accessible à tous. Essayez de marcher au moins 30 minutes par jour pour stimuler le métabolisme et brûler des calories.
Intégrer des exercices de renforcement musculaire
Les exercices de renforcement musculaire aident à tonifier le corps et à augmenter la masse musculaire, ce qui accélère le métabolisme. Vous pouvez intégrer des exercices simples comme les squats, les fentes et les pompes à votre routine quotidienne.
Faire des activités que vous aimez
L’important est de trouver des activités physiques que vous aimez et que vous pouvez pratiquer régulièrement, que ce soit la danse, le vélo, la natation ou même le jardinage. Le plaisir dans l’activité est essentiel pour maintenir la motivation.
Le stress et le manque de sommeil peuvent nuire à vos efforts pour perdre du poids. Pratiquez des techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga, et assurez-vous de dormir suffisamment chaque nuit.
La relaxation et la méditation
La relaxation aide à réduire le stress, qui peut entraîner des fringales et des comportements alimentaires compulsifs. Prenez du temps chaque jour pour pratiquer la méditation ou des exercices de respiration.
Avoir un bon sommeil
Un sommeil de qualité est crucial pour la perte de poids. Le temps de sommeil, c’est une affaire personnelle, allant de 6 à 9 h selon les individus. Établissez une routine de sommeil régulière et évitez les écrans avant de vous coucher.
Enfin, j’insiste sur l’importance de suivre vos progrès pour garder la motivation. Utilisez un carnet minceur pour noter vos repas (Carnet disponible sur l’application Méthode Cohen), vos activités physiques et vos ressentis. Célébrez vos réussites et ne soyez pas trop dur avec vous-même en cas de plaisirs plus gourmands.
Tenir un journal alimentaire
Un journal alimentaire peut vous aider à identifier les habitudes qui entravent votre perte de poids et à ajuster votre régime en conséquence.
Se fixer des objectifs réalistes
Fixez-vous des objectifs réalistes et atteignables. Une perte de poids saine est progressive. Visez une perte de 0,5 à 1 kg par semaine.
S’entourer de soutiens
Cherchez le soutien de vos proches et venez dans les lives et les forums Savoir Maigrir. Le soutien social est un puissant motivateur.
En suivant ces conseils, vous vous mettez sur la bonne voie pour perdre du poids pour le début de l’été de manière saine et durable. N’oubliez pas que la patience et la persévérance sont les clés du succès !
Je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article, et vous pourrez remettre vos tenues d'été préférées !
Posté le 10 juin 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sommeil est un processus physiologique fondamental essentiel au maintien de la santé et du bien-être. Un bon sommeil permet une meilleure perte de poids et une perte de poids favorise souvent un bon sommeil. Alors comment articuler les deux et comment la mélatonine, cette petite molécule à l’effet soporifique, pour nous aider à faire de beaux rêves et se réveiller en pleine forme.
Pendant le sommeil, notre corps subit des fonctions réparatrices cruciales, notamment la croissance musculaire, la réparation des tissus, la synthèse des protéines et la libération d'hormones.
Le sommeil est divisé en différentes phases, y compris le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal (REM - Rapid Eye Movement), chacune jouant un rôle unique dans la régénération physique et mentale.
Un sommeil adéquat soutient les fonctions cognitives telles que la consolidation de la mémoire, l'apprentissage et la régulation émotionnelle et je vous le disais en introduction, permet de faciliter la perte de poids.
Un adulte moyen a généralement besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit pour fonctionner de manière optimale. Les besoins individuels peuvent varier, c’est du cas par cas, vous le verrez, je l’explique dans la vidéo qui accompagne cet article.
Divers troubles du sommeil peuvent perturber la qualité et la durée du sommeil, entraînant des implications significatives pour la santé. Les troubles du sommeil courants incluent l'insomnie, l'apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos et la narcolepsie.
L'insomnie, caractérisée par des difficultés à s'endormir ou à rester endormi, peut entraîner une fatigue chronique, de l'irritabilité et une diminution des performances cognitives.
L'apnée du sommeil, où la respiration s'arrête et reprend à plusieurs reprises pendant le sommeil, peut entraîner des problèmes cardiovasculaires, de l'hypertension et un risque accru d'accident vasculaire cérébral.
Le syndrome des jambes sans repos provoque des sensations inconfortables dans les jambes, entraînant des réveils fréquents et un sommeil fragmenté.
La mélatonine est une hormone naturellement produite par la glande pinéale dans le cerveau, jouant un rôle crucial dans la régulation des cycles veille-sommeil. En tant que complément, la mélatonine est disponible sous diverses formes, notamment des pilules, des gummies et des sprays.
Ces suppléments peuvent aider à traiter les troubles du sommeil, particulièrement le décalage horaire et l'insomnie. Pour une efficacité optimale, il est généralement recommandé de prendre de la mélatonine 30 à 60 minutes avant l'heure de coucher souhaitée.
Les doses varient, en France, les compléments alimentaires ne peuvent contenir qu’entre 1 et 2 mg par unité (cela peut aller juqu’à 10 mg aux USA) et on conseille pour les novices de consommer une dose de à 0,5 à 1 mg quotidienne, augmentant progressivement jusqu'à 2 milligrammes si nécessaire.
Cependant, il est crucial de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout complément de mélatonine, car des doses trop élevées peuvent entraîner des effets secondaires tels que des maux de tête, des vertiges et des nausées.
En respectant ces conseils, la mélatonine peut être un outil efficace pour améliorer la qualité du sommeil et, par conséquent, la santé générale.Et pour aller plus loin, je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article. Je vous explique tout sur la mélatonine.
Posté le 27 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Avec plus de 400 fromages recensés en France (et les chiffres varient beaucoup), il est parfois difficile de s’y retrouver. Voici quelques conseils que vous allez particulièrement apprécier.
On distingue deux catégories de fromages : le fromage frais et le fromage affiné.
Le fromage blanc provient de la coagulation du lait au moyen des ferments lactiques. Le fromage blanc caillé en est une variété plus ou moins égouttée.
Les fromages frais, à tartiner, sont en plus salés et davantage égouttés. Ils se présentent en barquette ou emballés dans une feuille d’aluminium. Ils contiennent plus d’eau que les fromages affinés, c’est pourquoi ils sont souvent moins caloriques.
Cependant, leur teneur en matières grasses est variable et dépend d’ajouts de crème pouvant ainsi aller jusqu’à 60 % de lipides, d’où l’intérêt de lire les étiquettes.
Les fromages affinés sont beaucoup plus nombreux. Il s’agit de lait caillé sous l’action de présure ou de ferments lactiques qui est ensuite égoutté et mis à “fermenter". On finit en le salant, en ajoutant éventuellement des moisissures, puis en l’affinant. C’est ce temps d’affinage qui lui confère son allure définitive, le rangeant dans une famille définie.
• Les fromages à pâte molle pour lesquels l’égouttage est lent. Ils peuvent être à croûte fleurie comme le camembert, le brie ou le coulommiers, ou à croûte lavée comme le Pont-l’Évêque, le Munster…
• Les fromages à pâte simplement pressée, ce qui accélère l’égouttage. Ils peuvent être à croûte moisie comme le Saint-Nectaire, la tomme de Savoie, ou à croûte lavée comme la mimolette, le morbier, le reblochon.
• Les fromages à pâte pressée cuite sont l’abondance, le beaufort, le comté, l’emmental français, le parmesan et la tête de moine.
• Les fromages à pâte persillée, comme le roquefort ou la fourme d’Ambert, ensemencés et contenant des moisissures dans la masse.
• Les fromages fondus sont à base de fromages pressés ou à pâte cuite. Ces fromages sont fondus à chaud et cuits pendant trois minutes, avec l’ajout de sels de fonte, d’additifs et souvent de beurre. Ils sont en général enveloppés dans du papier d’aluminium.
• Les fromages de chèvre ou de brebis sont de la même façon déclinés en secs, demi-secs ou frais, selon leur degré d’affinage, et sont fabriqués, vous l’aurez compris, avec du lait de chèvre ou de brebis ou un mélange de ces laits.
Sur le plan nutritionnel, les fromages présentent les mêmes intérêts que le lait, c’est-à-dire une vraie richesse en protéines, variable selon le produit et surtout le contenu en eau, qui “dilue” les protéines !
Les fromages les plus riches en protéines sont les fromages à pâte pressée, avec 26 g de protéines pour 100 g en moyenne. Les autres fromages affichent une quantité variable de protéines, de 15 % pour les fromages pour enfants jusqu’à 20 % pour les fromages italiens et, surprise, les fromages allégés.
Ce sont des protéines d’excellente qualité car elles proviennent du lait. Le “moins” des fromages, reste leur teneur en matières grasses, en moyenne de 25 %, mais surtout très variable, de moins de 10 % pour des produits allégés à plus de 30 % pour les plus riches.
La valeur calorique des fromages affinés ne descend que très rarement en dessous de 250 kcal pour 100 g, plus fréquemment autour de 400 kcal pour les fromages pressés, qui sont donc les plus gras.
Il n’y a pas de sucre dans leur composition et donc quasiment plus de lactose dans les fromages pressés.
L’autre “moins” est leur contenu en sel : 500 mg de sodium (1,25 g de sel) pour 100 g en moyenne, valeur qui peut atteindre 1 g de sodium (2,5 g de sel) aux 100 g pour les fromages bleus. C’est donc un produit à contrôler soigneusement, notamment en cas de régime sans sel.
Le vrai avantage nutritionnel des fromages est leur teneur en calcium. Il faut rappeler, malgré leurs détracteurs, que les produits laitiers peuvent couvrir environ 45 % des besoins en calcium chez les adultes, un taux qui est encore plus important chez les enfants.
On y trouve également de la vitamine A, ainsi que la vitamine D.
Sachez que les fromages d’appellation contrôlée font aujourd’hui partie des rares produits qui ne contiennent ni conservateurs, ni additifs, ni colorants. Un gage de qualité qui fait partie du patrimoine gastronomique français.
• Pour les fromages industriels, plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est ! Méfiez-vous des préparations fromagères à base de lait, dont la qualité nutritionnelle et le goût ne correspondent pas toujours à ce que l’on attend.
• C’est la quantité de matière grasse qui fait la valeur calorique du produit, et il est préférable, non pas d’essayer de trouver les moins riches, mais ceux qui vous font le plus plaisir, en contrôlant la quantité selon la richesse calorique du produit. Le camembert, la mozzarella, la feta, les fromages de chèvre frais ont des teneurs énergétiques faibles par rapport aux autres.
Les fromages en portions individuelles sont relativement intéressants pour doser sa consommation, mais sont souvent proposés pour des fromages de moins bonne qualité, notamment gustative. Il vaut donc mieux préférer les fromages entiers à portionner soi-même, quitte à acheter à la coupe la juste quantité nécessaire pour la semaine.
Mais parmi les plus classiques, Camembert, Emmental, chèvre… comment les consommer pour conserver plaisir et équilibre alimentaire ? Je vous dis tout dans la vidéo qui accompagne cet article, en passant par le parmesan et la feta pour vos salades d’été
Posté le 13 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Face au surpoids et à l'amaigrissement, les hommes et les femmes ne sont pas sur un pied d’égalité. Pourquoi les femmes ont-elles naturellement plus de masse grasse, pourquoi les hommes maigrissent plus vite ? On en parle !
Il y a une différence flagrante entre les hommes et les femmes au niveau de la composition corporelle. Une femme, de façon physiologique,a naturellement deux fois plus de masse grasse qu’un homme.
La disposition de la graisse chez la femme se situe essentiellement dans la partie basse du corps : le bas-ventre, les fesses, les hanches et les cuisses, ce qui est en fait une différenciation sexuelle.
Chez un homme, la graisse se concentre surtout sur la partie haute du corps depuis l’abdomen jusqu’à la nuque. Généralement – je précise qu’il s’agit d’une moyenne –, l’apparition d’un surpoids ou d’une obésité se manifeste exactement de la même façon.
L’homme va grossir du haut du corps et la femme du bas du corps. Voilà pourquoi une obésité du bas du corps est dite gynoïde, alors qu’une obésité du haut du corps est dite androïde.
Bien-sûr, plus nous avons de masse grasse, plus grands sont les risques pour la santé. Mais sa localisation reste l’outil principal pour définir la dangerosité d’un surpoids ou d’une obésité.
Ainsi un homme qui aurait une disposition de la graisse comparable à celle d’une femme est moins “à risque” et inversement une femme qui aurait une augmentation dédiée vers le haut du corps serait plus à risque.
En effet, la graisse située au niveau du haut du corps et dans l’abdomen se trouve au contact des organes les plus nobles, comme le foie, le pancréas, l’estomac. Cette graisse présente au contact des organes est intéressante car elle se libère plus rapidement que les autres graisses, mais inversement en se libérant dans le circuit sanguin, elle perturbe le fonctionnement du foie mais aussi l’action de l’insuline.
C’est ce qu’on appelle le syndrôme métabolique, l’accumulation de graisse au niveau de la ceinture abdominale, entourant les organes “nobles” du corps cités ci-dessus.
En avoir un peu est très utile, en avoir trop peut devenir dangereux. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est plus difficile de perdre la graisse située au niveau des membres ou des fesses, car elle ne se libère que plus tardivement.
C’est toute la difficulté des gens qui ont des culottes de cheval ou une graisse périphérique très importante, pour lesquels seul un temps long de régime sera efficace afin d’éliminer ces zones de graisse qui sont celles qui torturent le plus, notamment les femmes.
Car effectivement, les hommes ont la chance, de par leur morphologie (moins de masse grasse et plus de masse musculaire) de dépenser plus d’énergie, même au repos et donc de maigrir plus vite.
Au cours d’un programme alimentaire, les hommes perdront rapidement les 1ers kilos et maintiendront un rythme de perte de poids plus important que les femmes ; même si cela peut également varier en fonction de chacun (histoire personnelle, activité, santé..).
Même si près de 80% des membres de Savoir Maigrir sont des femmes, les hommes sont de plus en plus nombreux à nous retrouver ! Pour des raisons de santé et de confort, ils ont aussi besoin de perdre du poids pour éliminer ce syndrôme métabolique caractéristique des hommes.
Dans la vidéo qui suit, je vous explique tout. Si vous êtes un homme, prenez les choses en main, si vous êtes une femme et que votre compagnon à pris du ventre, cela va vous aider à lui faire perdre du poids !
Posté le 6 mai 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
D’un point de vue nutritionnel, un féculent se définit comme un aliment d’origine végétale, source importante de glucides complexes (amidon). Il s’agit de notre principale source d’énergie. Voici tout ce que vous devez savoir sur les féculents pour profiter au maximum de leur bienfait, aliments qui sont la base de la majorité de l’alimentation dans le monde.
Les féculents ont plusieurs origines. Ils peuvent être d’origine :
- céréalière, c'est-à-dire issus du blé, maïs, riz...
- pseudo-céréalière (plante non-graminée) comme le sarrasin, quinoa, amarante potagère (partie de plantes) :
- racine ou tubercule comme la pomme de terre, patate douce, igname
- graines comme les lentilles, pois chiches, pois cassés et haricots secs
- fruits comme la banane plantain, le fruit à pain ou les châtaignes.
Les différences entre les féculents vont se faire principalement sur le taux de glucides et de fibres. Les minéraux et vitamines vont également varier d’un produit à l’autre.
Il est intéressant de consommer des féculents complets, ainsi enrichis en fibres (complets ou intégraux). En plus de l’impact positif sur le transit, la présence des fibres rend l’assimilation des glucides plus lente, ce qui ralentit l’élévation de la glycémie et favorise la satiété.
Les féculents complets apportent également une quantité supérieure de protéines végétales, lipides, vitamines et minéraux. L’absorption des vitamines et minéraux sera toutefois limitée par la présence de fibres.
Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de consommer une portion de féculents par repas. L’important est de raisonner les quantités et la fréquence de consommation qui doit laisser une belle place aux légumes dans les repas.
Les assaisonnements sont également à surveiller. On préconise :
- une portion de 150 à 200 g de féculents cuits (50 à 70 g sec) en variant les féculents, 1 à 2 fois par jour à moduler selon l’âge, l’activité physique et l’appétit ;
- l’ajout de matières grasses dans l’eau de cuisson est inutile. Il est également conseillé de saler modérément l’eau. Après cuisson, il est possible d’ajouter une petite quantité de beurre ou margarine (1 noisette) ou de crème fraîche (1 cuillerée à soupe) ;
- éviter de surcuire les féculents, ce qui permettra une élévation moins brutale de la glycémie ;
- pour le riz, favorisez les cuissons par absorption totale (un volume de riz pour deux volumes d’eau), qui évitent les pertes en nutriments (fuite dans l’eau de cuisson) tout en limitant les ajouts de graisses (riz pilaf). En cas de cuisson à la créole, modérez l’ajout de sel ;
- le risotto est une préparation particulière réalisée avec un riz rond et par totale absorption d’un bouillon aromatique et/ou de crème et/ou de vin blanc. C’est surtout la nature du produit utilisé pour hydrater le riz (crème, vin) et les ajouts après cuisson (parmesan, lardons...) qui feront varier les apports nutritionnels du plat ;
- si vous ajoutez une sauce, préférez les coulis tomate nature sans sucre ni graisses ajoutés ou une petite quantité de ketchup aux sauces industrielles du commerce, parfois riches en graisses. Soyez vigilant sur la composition;
- si vous ajoutez une portion de fromage râpé, limitez-vous à 20 g ;
- le riz rond, comme la semoule fine, se prête parfaitement à la réalisation de desserts : riz ou semoule au lait, gâteau de riz ou de semoule... On utilisera alors environ 15 à 20 g de riz/semoule pour 150 ml de lait demi-écrémé de préférence et en surveillant les ajouts de sucre.
Le pain étant un aliment de base de l’alimentation en France, vous comprendrez facilement l’importance de bien les intégrer à vos plans de repas.
Avec la vidéo qui accompagne cet article vous allez en apprendre encore plus.
Posté le 29 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
J’ai voulu testé les sirops de sucre et autres produits qui se disent une “alternative” au sucre. Ces sucres “alternatifs” qui surfent sur la vague des régimes « zéro sucres » vous proposent de baisser votre consommation de “sucre”, en gardant le plaisir du goût sucré. Faisons un petit passage en revue des plus courants.
Il s’agit d’un sucre produit à partir de la sève des bourgeons de fleurs du cocotier. Après une très fine incision, les fleurs de noix de coco laissent s’écouler leur nectar, qui après cuisson permet d’obtenir le sucre de coco.
Celui-ci est composé jusqu’à 80 % de fructose. Il a un index glycémique plus bas que le saccharose (25 contre 65), cette mesure évaluant la capacité d’un glucide donné à élever la glycémie après le repas par rapport à un standard de référence qui est le glucose pur.
Toutefois vanter sa richesse en minéraux et vitamines ou en prébiotiques semble abusif dans la mesure où la consommation de sucre doit être limitée.
C’est un sucre simple que l’on retrouve essentiellement dans les fruits, le miel notamment. Il apporte autant de calories que le saccharose (sucre) soit 400 kcal aux 100 g, cependant il possède un pouvoir sucrant supérieur : pour le même goût sucré, on utilisera moins de fructose.
Le fructose possède un index glycémique plus faible que le saccharose de 20.
C’est un édulcorant naturel de la famille des polyols (sucre-alcool). Il est extrait de l’écorce de bouleau, il possède le même pouvoir sucrant et la même saveur que le saccharose, en revanche il est légèrement moins énergétique que ce dernier avec 2,4 kcal par gramme contre 4 kcal mais, précision importante, non absorbé par le corps. Il ne rentre donc pas dans le bilan calorique.
Il est l’un des ingrédients phares de la cuisine québécoise. On l’obtient par évaporation, à partir de l’eau d’érable à sucre recueillie par coulée au printemps. Il est moins riche en sucre du fait sa nature de sirop (61,5 % de saccharose, 1,5 % de glucose, 1,5 % de fructose) et contient près de 34 % d’eau, il est donc moins riche en calories que le sucre pur.
C’est le nouveau sirop tendance pour remplacer le sucre blanc. Il est issu de l’extraction de la sève du coeur d’un cactus, le plus utilisé étant l’agave bleue (ou agava tequila). Celle-ci est ensuite concentrée afin d’obtenir un sirop riche en fructose (76 %). Il est 22 à 25 % moins calorique que le sucre.
C’est un polyol peu calorique 0,2 kcal/g et il n’agit pas sur l’insuline. Il est donc, contrairement aux produits précédents, adapté aux diabétiques. Son pouvoir sucrant est toutefois plus faible que le saccharose, il faut augmenter la quantité d’environ 4 pour un goût sucré équivalent. Les études sur ce produit restent encore limitées.
Il s’agit d’une plante originaire d’Amérique du Sud dont on extrait une molécule responsable de son goût sucré : le rébaudioside A. Son pouvoir sucrant est supérieur à plus de 200 fois celui du saccharose tout en apportant aucune calorie.
À noter que la stévia supporte les cuissons jusqu’à 200 °C. Il existe désormais, de la stévia en feuilles bio. Trois feuilles de stévia suffisent à donner un goût naturellement sucré à vos boissons préférées. Une alternative naturelle intéressante.
Dans la vidéo qui suit, je vous explique en détail certains de ces produits. Et encore une fois, pour la plupart d'entre eux, c'est du sucre ! Faites attention aux discours marketing.
Posté le 15 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Pour réussir un régime, il est fondamental de s’interroger sur la raison qui nous décide à passer à l’action. C’est la priorité des priorités. Si la raison n’est pas valable, même si votre régime est de premier niveau, c’est-à-dire parfaitement adapté à vous et à votre environnement, vous arriverez difficilement à suivre les consignes que l’on vous a données ou que vous vous êtes fixées.
La raison pour laquelle vous entreprenez une modification de votre alimentation est le seul élément assez fort pour vous permettre de surmonter les difficultés pratiques occasionnées par la mise en place d’une nouvelle alimentation.
C’est aussi ce qui vous aidera à résister à la pression de la publicité qui vous pousse à acheter des aliments toujours plus riches en graisses et en sucres, et à tenir le coup dans toutes les occasions où vous serez sollicité pour manger plus que prévu.
C’est cette raison qui vous donnera la motivation, la persévérance et l’endurance pour traverser cette période. Malheureusement, je rencontre fréquemment des personnes qui, soit sous la pression sociale, soit pour des raisons cosmétiques, pas toujours bonnes en plus, soit pour tromper l’ennui (j’ai déjà tout entendu !), vont démarrer un régime qui finira par échouer.
On pourrait penser qu’il n’y a rien de grave à démarrer un régime pour le rater puis le reprendre quelque temps plus tard. Pourtant, nous savons désormais que l’enchaînement de prise et perte de poids, le fameux yoyo, est un facteur prépondérant de constitution d’un fort surpoids. Combien de fois dans ma carrière, ai-je reçu en consultation des personnes entre 30 et 50 ans qui avaient démarré leur premier régime à l’âge de 15 ans sous l’influence de leurs parents, d’une amie, d’un réseau social aujourd’hui, etc.
Ils n’avaient pas réussi à maigrir, avaient perdu et repris du poids, plus qu’avant leur « régime », pour rejoindre les rangs de l’inévitable circuit des régimes avec pertes et reprises de poids constitutifs d’un état de surpoids.
Si les pertes et prises de poids occasionnent des surpoids, cela est dû à deux raisons :
- la première est complètement médicale. Un régime a pour objet d’éliminer les triglycérides – les graisses – contenues dans nos cellules que l’on appelle des adipocytes.
Lorsqu’on arrête ce régime et si l’on reprend du poids, non seulement on remplit à nouveau les cellules existantes de triglycérides mais, en même temps, on assiste au développement de nouvelles cellules. Ces cellules que l’on trouve sous la peau deviennent des adipocytes, c’est-à-dire des cellules ayant la faculté de se remplir aussi vite que les autres de graisses et ayant une forte envie de se remplir elles aussi.
La capacité à grossir se renforce donc et rend les prises de poids beaucoup plus faciles et plus importantes. C’est tout le problème des régimes yoyo qui, avec la répétition, rendent beaucoup plus facile la prise de poids et beaucoup plus difficile la perte.
- le second facteur est plutôt psychologique. L’échec de façon générale, y compris dans un régime, conduit à un état de frustration qui s’installe durablement dans le cerveau.
Cela occasionne d’abord la peine de ne pas avoir réussi ce qu’on avait décidé d’entreprendre. Cette douleur, qui reste souvent non exprimée, entraîne un état de tristesse, de dévalorisation qui peut même parfois conduire à la dépression. On l’oublie en mangeant plus, quasiment pour se punir.
Ensuite, on rentre dans une espèce de course : l’envie de réussir là où on avait échoué explique les régimes à répétition. Au fond, le désir de maigrir devient une addiction comme une autre ! Ces deux facteurs sont terribles et dès lors qu’ils sont associés, le résultat ne peut être que mauvais.
Avec le facteur médical, chaque reprise de poids fait augmenter le nombre de cellules adipocytes et accroît la facilité à grossir. Le facteur psychologique crée cette frustration qui rend les régimes de plus en plus difficiles et empêche de les suivre. Le cercle vicieux s’installe.
Plus vous ferez de régimes, plus vous aurez du mal à les supporter. Vous échouez, donc vous reprendrez du poids. Et bien sûr en grossissant, vous augmenterez encore le nombre de cellules aptes à vous faire grossir. Vous grossissez encore plus et vous recommencez un régime… et ainsi de suite.
Pour aller plus loin, je vous propose de regarder ce tout nouveau témoignage sur la méthode Cohen. XXX, comme vous a sa propre histoire et ses propres raisons pour perdre du poids. Voici son histoire.
Posté le 1 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
On vous dit souvent que pour perdre du poids il faut faire du sport. Ok, oui, une activité physique contribue à la perte de poids à condition que l’alimentation soit adaptée. Mais quand on fait du sport, quels sont les apports nécessaires pour s’assurer de bonnes séances et en faire profiter son corps ?
Les activités physiques telles que le cyclisme, la marche, la natation ou encore le rugby peuvent brûler entre 250 et 450 kcal par heure pour les femmes, et 300 à 700 kcal par heure pour les hommes, selon l'intensité.
En revanche, des activités plus calmes comme la randonnée ou le jardinage consomment moins d'énergie, soit entre 150 et 200 kcal par heure pour les femmes et entre 150 et 300 kcal par heure pour les hommes.
Il est intéressant de noter que les débutants dépensent généralement 20 % de plus que les sportifs expérimentés, principalement en raison d'une gestuelle moins efficace.
De plus, les femmes ont tendance à avoir un rendement énergétique plus faible que les hommes, sauf dans le cas de la natation où la masse adipeuse peut jouer un rôle.
Contrairement à une idée répandue, la consommation de protéines ne concerne pas uniquement les culturistes. Pendant tout exercice prolongé, les protéines du corps sont fortement sollicitées, jusqu'à 15 % de leur contribution à l'effort musculaire. La récupération de ces protéines peut prendre de 3 à 16 semaines, soulignant ainsi leur importance.
Pour les sportifs d'endurance, un apport quotidien entre 1,50 et 1,70 g de protéines par kg de poids corporel est recommandé. Pour les sportifs de loisir, les recommandations traditionnelles de 1,20 g par kg de poids suffisent généralement.
Les nouveaux pratiquants devraient augmenter leurs apports en protéines les deux premières semaines, tandis que les coureurs de longue distance peuvent nécessiter jusqu'à 2 g par kg de poids corporel et par jour pour soutenir leurs efforts.
En somme, comprendre la dépense énergétique et les besoins en protéines peut grandement aider les sportifs à optimiser leurs performances et à maintenir une santé optimale.
Au -delà des protéines, il existe d’autres produits que les sportifs consomment.
Je vous explique tout dans la vidéo qui accompagne cet article !
Posté le 25 mars 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les pauses déjeuners express poussent souvent vers la restauration hors domicile, et les grandes surfaces ont à ce titre développé une gamme de produits à emporter assez importante. Les salades composées et crudités en sauce connaissent ainsi un franc succès, grâce à l’image minceur dont elles bénéficient. Vérifions cela de plus près.
Vous trouvez des produits uniquement à base de légumes : crus et/ou cuits, uniques ou variés et en sauce (vinaigrette, rémoulade, mayonnaise, au yaourt ou fromage blanc, cocktail...). Les crudités étant peu caloriques, la sauce est le critère de choix principal.
Vous trouvez également des produits à base de féculents comme les taboulés, salades de pâtes, de riz... La qualité des taboulés, dont la recette de base ne nécessite pas d’ajout important de matières grasses, à tendance à se démarquer des autres produits. Toutefois, pour la plupart, ils n’incluent pas une portion de légumes suffisante.
Enfin, des salades composées qui incluent des légumes et/ou féculents et/ou une source de protéines et/ou du fromage, mais également toutes sortes d’ingrédients variés comme des ajouts de fruits frais ou secs, de graines oléagineuses, de croûtons... Les recettes sont très variables.
L’image minceur de ce type de produits n’est pas toujours justifiée et la qualité pas toujours au rendez-vous. Un œil avisé s’impose ! Encore une fois, la liste d’ingrédients la plus courte sera la meilleure afin de minimiser surtout les additifs. Les épaississants, émulsifiants... sont inutiles dans de simples crudités vinaigrette, par exemple.
On surveille la qualité de la sauce et des graisses utilisées. Si la sauce est servie à part afin de doser la quantité, c’est un point positif ! On privilégie les produits qui ne dépassent pas 10 % de lipides, soit 2 cuillerées à café d’huile.
On évite les ingrédients clairement identifiés comme gras et constitués principalement de graisses saturées, néfastes en excès pour le système cardio-vasculaire : lardons ou autres charcuteries grasses, viande ou poisson pané, croûtons industriels, salades trois fromages...
Misez sur la qualité des ingrédients : filet plutôt que viande traitée en salaison, fromage plutôt que préparation fromagère... S’il s’agit d’une salade composée, le volume alimentaire doit être suffisant pour vous rassasier.
En plus des crudités, ne négligez pas les féculents, mais également les protéines, importantes pour la satiété et trop souvent négligées par les industriels en raison de leur coût.
J’ai repéré 2 problèmes récurrents :
- les produits annonçant une sauce légère ou à base de fromage blanc, mais qui restent tout aussi riches,
- les salades qui se veulent complètes mais qui restent pauvre en protéines et/ ou glucides complexes, et donc ne représentent pas un repas complet.
Il reste préférable d’éviter cette consommation au quotidien pour des raisons de qualité, d’apport en sel, mais également de budget. Pour les crudités seules, on surveille la quantité consommée : 100 à 150 g maxi, et on limite les graisses du reste du repas.
Pensez toujours à trouver dans votre salade un féculent, ou accompagnez-la d’un morceau de pain. Couplée aux fibres des légumes et aux protéines, cette source de glucides complexes est indispensable pour éviter les fringales dans l’après-midi... Ne la négligez pas.
Les recettes en mayonnaise, rémoulade, sauce caesar, cocktail doivent être consommées de manière plus occasionnelle. Et enfin, pensez aux produits nature sans sauce, vendus avec les salades en sachet. C’est une bonne option pour doser vous-même l’assaisonnement.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, je scanne les carottes râpées, la piémontaise, le coleslaw et le taboulé trouvés en supermarché. Le fait maison restera mon meilleur conseil mais si vous venez à devoir consommer ces produits, voici les pièges à éviter et les astuces à connaître.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.