
Posté le 24 mars 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
Les céréales font partie intégrante du petit-déjeuner de nombreux Français. Pratiques, rapides et souvent perçues comme équilibrées, elles peuvent pourtant réserver quelques pièges. Entre le marketing séduisant, les promesses nutritionnelles et les ingrédients cachés, il est essentiel de savoir lire les étiquettes pour bien choisir ses céréales. Je vous propose ici un guide complet pour mieux comprendre les différentes catégories de céréales, savoir lesquelles privilégier et lesquelles éviter, et surtout, comment les intégrer dans un petit-déjeuner équilibré.
Avant de savoir quelles céréales acheter, il est essentiel de comprendre les grandes familles de produits disponibles dans les rayons.
1.1 Flocons et pétales
Les flocons et les pétales sont fabriqués à partir de grains de céréales (blé, maïs, riz, etc.) qui sont humidifiés, aplatis, séchés, puis parfois enrichis avec du sucre ou d'autres additifs. Leur fabrication est relativement simple, ce qui en fait une option peu transformée si l’on choisit les versions nature.
?? Avantages : Peu transformés, faciles à digérer, bonne base pour des mélanges maison.
?? Inconvénients : Beaucoup de références industrielles sont enrichies en sucre, ce qui augmente leur index glycémique.
1.2 Mueslis, crunchies et granolas
Le muesli est un mélange de céréales, de fruits secs et d’oléagineux (amandes, noisettes, noix…). Le granola, quant à lui, est souvent cuit ou grillé avec un ajout de matière grasse ou de sucre pour le rendre croustillant.
?? Avantages : Riches en fibres, en protéines végétales et en bons lipides grâce aux oléagineux.
?? Inconvénients : Plus caloriques que les flocons simples, surtout à cause des fruits secs (sucres rapides) et de l’ajout d’huiles dans les versions industrielles.
On a souvent tendance à penser que toutes les céréales se valent. Pourtant, certaines sont de véritables bombes sucrées, tandis que d’autres peuvent réellement s’intégrer dans une alimentation équilibrée. Voici mes critères pour faire le bon choix :
Valeur calorique
Idéalement, optez pour des céréales ne dépassant pas 400 calories pour 100 g. Cela permet de maîtriser l’apport énergétique dès le matin.
Teneur en sucre
Un bon repère : éviter les produits qui contiennent plus de 20 g de sucre pour 100 g. Privilégiez les céréales nature ou très peu sucrées, et complétez avec des fruits frais si besoin.
Teneur en lipides
Certaines céréales (notamment les granolas) peuvent contenir jusqu’à 20 g de lipides pour 100 g. Mon conseil : restez en dessous de 10 g de lipides pour 100 g, sauf si ces lipides proviennent de bons oléagineux (noix, amandes…).
Teneur en fibres
Les fibres sont essentielles pour la satiété, la digestion et la régulation de la glycémie. Essayez de choisir des céréales contenant au moins 8 à 10 g de fibres pour 100 g.
Voici quelques références que je recommande régulièrement à mes patients pour leur profil nutritionnel équilibré :
3.1 Weetabix
?? Composition : Blé complet, extrait d’orge malté
? Avantages : Faible teneur en sucre (4,2 g), riche en fibres (10 %), sans additifs
?? Calories : 362 kcal pour 100 g
3.2 Quaker Oats (Flocons d’Avoine)
?? Composition : Avoine brute
? Avantages : Très faible en sucre (1,1 g), riche en fibres
?? Calories : 375 kcal pour 100 g
3.3 All-Bran
?? Composition : Son de blé
? Avantages : Excellente source de fibres
?? Inconvénients : Sucre un peu élevé (18 g pour 100 g)
3.4 Fitness (Nestlé)
?? Composition : Céréales enrichies en fibres
? Avantages : Bon compromis sucre/fibres
?? Calories : 388 kcal pour 100 g
3.5 Choco Crunchy (Poulain)
?? Composition : 50 % de flocons d’avoine complet, chocolat
? Avantages : 16 % de glucides, plutôt adapté aux enfants
?? Calories : Environ 400 kcal pour 100 g
Même si certaines céréales sont populaires, elles ne sont pas toujours recommandables sur le plan nutritionnel.
? Frosties (Kellogg’s) : 37 g de sucre pour 100 g ! Une sucrerie plus qu’un aliment.
? Cornflakes classiques : Très pauvres en fibres et avec un indice glycémique très élevé.
? Certaines céréales bio : Leur prix est parfois démesuré (jusqu’à 36 €/kg pour des flocons de châtaigne) sans réel gain nutritionnel.
En résumé : comment composer un petit-déjeuner équilibré ?
Je recommande deux options en fonction de vos préférences :
?? Petit-déjeuner protéiné
Pain complet légèrement beurré, œufs, jambon ou blanc de dinde, fromage, yaourt ou fruit.
?? Petit-déjeuner sucré
Tartines de pain avec beurre et confiture, accompagnées d’un produit laitier (yaourt ou fromage blanc) pour l’apport en protéines.
Et surtout, gardez toujours un œil sur les quantités : une bonne alimentation n’interdit rien, mais il est important de respecter les portions. L’OMS recommande de ne pas dépasser 60 g de sucre par jour.
Les céréales peuvent tout à fait avoir leur place dans un petit-déjeuner équilibré, à condition de savoir les choisir. En privilégiant les produits riches en fibres, faibles en sucre et modérés en calories, vous faites un choix sain pour bien démarrer la journée. N’oubliez pas : lisez les étiquettes, variez les plaisirs et adaptez votre alimentation à vos besoins personnels.
Posté le 10 mars 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
La cuisson est une étape essentielle dans la préparation des aliments. Elle modifie leur aspect, leur couleur, leur odeur, leur goût et leur texture, tout en influençant leur valeur nutritive. Cependant, selon le mode de cuisson utilisé, les effets sur les nutriments peuvent varier considérablement.
Dans cet article, nous explorerons comment les différents modes de cuisson affectent les glucides, les lipides, les protéines, les vitamines et les minéraux. Nous verrons également quelles méthodes de cuisson privilégier pour préserver au mieux les nutriments tout en conservant le plaisir de manger.
1. Effets de la Cuisson sur les Nutriments
1.1 Les Glucides
Les glucides réagissent de manière spécifique à la chaleur :
Caramélisation : Sous l’effet de la chaleur, les glucides fondent et se caramélisent, ce qui donne aux aliments une saveur sucrée et une couleur dorée.
Carbonisation : Si la température est trop élevée, les glucides peuvent carboniser, perdant ainsi leur valeur nutritive et devenant potentiellement toxiques. C’est notamment le cas lors de la cuisson au barbecue, où les aliments peuvent noircir.
Exemple concret : Les pâtes cuites à l’eau libèrent de l’amidon, qui peut être utilisé pour lier les sauces. Cependant, une cuisson excessive peut les rendre moins digestes.
1.2 Les Lipides
Les lipides, ou graisses, sont également sensibles à la chaleur :
Fonte : Les lipides fondent à la chaleur, ce qui modifie la texture des aliments.
Décomposition : À haute température, les lipides peuvent se décomposer en substances toxiques, comme l’acroléine, qui est nocive pour la santé.
Différence entre lipides animaux et végétaux :
Les lipides animaux (comme le beurre) sont solides à température ambiante.
Les lipides végétaux (comme l’huile d’olive) sont liquides à température ambiante.
Il est donc crucial de choisir des huiles stables à haute température (comme l’huile de coco) pour les cuissons à feu vif.
1.3 Les Protéines
Les protéines sont particulièrement sensibles à la chaleur :
Coagulation : À partir de 60°C, les protéines coagulent, ce qui modifie la texture des aliments. Cependant, leur valeur nutritive reste généralement intacte.
Cuisson douce : Une cuisson à basse température (comme pour le poisson) préserve mieux la structure des protéines et leur digestibilité.
Exemple : Un œuf poché conserve mieux ses protéines qu’un œuf dur, car la cuisson est plus douce.
1.4 Les Vitamines et Minéraux
La cuisson peut entraîner une perte significative de vitamines et de minéraux :
Perte de vitamines : Les vitamines hydrosolubles, comme la vitamine C, sont particulièrement sensibles à la chaleur. Une cuisson prolongée peut les détruire en grande partie.
Perte de minéraux : La cuisson entraîne une déperdition d’eau, ce qui peut réduire la teneur en minéraux des aliments.
Conseil : Pour préserver les vitamines et minéraux, privilégiez des cuissons courtes et à basse température.
2. Les Cinq Modes de Cuisson Privilégiés
2.1 Cuisson à la Vapeur
Avantages :
Préserve mieux les nutriments que d’autres méthodes.
Conserve la texture et la couleur des aliments.
Inconvénients :
Une légère perte de vitamines et de minéraux due à la chaleur et à la déshydratation.
Conseil : Associez des crudités (riches en vitamines) à des légumes cuits à la vapeur pour un équilibre optimal.
2.2 Cuisson au Four
Effets :
Fait fondre les lipides et peut entraîner une perte de vitamines.
Conseil : Privilégiez des cuissons à basse température pour préserver les nutriments. Par exemple, un saumon cuit au four à 120°C conserve mieux sa vitamine D qu’une cuisson à haute température.
2.3 Cuisson à l’Eau (à l’Anglaise)
Effets :
La perte de minéraux dépend de la salinité de l’eau.
Eau salée : Moins de perte de minéraux.
Eau non salée : Plus de perte de minéraux.
Conseil : Buvez l’eau de cuisson des légumes pour récupérer les minéraux. Par exemple, dans le cadre d’un régime, l’eau de cuisson des œufs peut être utilisée pour préparer des bouillons.
2.4 Cuisson au Micro-Ondes
Principe :
Agitation moléculaire qui chauffe l’aliment de l’intérieur.
Avantages :
Cuisson rapide et sans danger (contrairement aux idées reçues).
Précautions :
Évitez les récipients en plastique (préférez le verre).
N’utilisez pas d’aluminium.
2.5 Cuisson à l’Air Frit (Air Fryer)
Principe :
Cuisson à chaleur tournante, similaire à un four.
Avantages :
Moins d’huile utilisée, goût similaire à la friture.
Conseil : Vaporisez un peu d’huile pour fixer les vitamines. Par exemple, un saumon cuit à l’air frit conserve ses nutriments tout en étant savoureux.
3. La Cuisson au Barbecue
Goût fumé :
Apprécié pour son goût unique, mais attention à la carbonisation.
Risques :
Formation de substances toxiques si les aliments carbonisent.
Conseil : Évitez de carboniser la viande pour profiter d’une cuisson saine et savoureuse. Utilisez des marinades pour réduire la formation de composés nocifs.
4. Conclusion : Choisir le Bon Mode de Cuisson
Chaque mode de cuisson a ses avantages et ses inconvénients en termes de préservation des nutriments et de goût. Le Dr Cohen recommande de varier les modes de cuisson et d’adapter la méthode en fonction des aliments et des objectifs nutritionnels.
Chez Savoir Maigrir, nous proposons des recettes adaptées à chaque mode de cuisson pour allier plaisir et santé. Que ce soit à la vapeur, au four, à l’eau, au micro-ondes ou à l’air frit, l’important est de choisir des méthodes qui préservent les nutriments tout en satisfaisant vos papilles.
Posté le 19 fevrier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
Dans un monde où l’on parle sans cesse des aliments "interdits" ou "dangereux", on oublie souvent l’essentiel : le plaisir de manger. Pourtant, ce plaisir est un pilier fondamental de notre bien-être physique et mental. Comme le disait le psychiatre Edouard Zarifian : "La vie est un équilibre des plaisirs."
Manger ne se résume pas à un simple acte de survie. C’est une expérience sensorielle, émotionnelle et sociale. Pourtant, les discours alarmistes et les interdictions alimentaires ont tendance à occulter cette dimension essentielle. Dans cet article, nous explorerons pourquoi il est crucial de préserver le plaisir de manger, même dans le cadre d’un régime, et comment cela contribue à une vie équilibrée et épanouissante.
Le Plaisir de Manger : Pourquoi est-il si Important ?
1. Le Rôle des Plaisirs dans la Vie
La vie est faite d’équilibres, et les plaisirs en sont un élément clé. Que ce soit le plaisir de discuter, de rire, de se détendre ou de manger, ces moments agréables sont essentiels pour notre bien-être mental et émotionnel.
Exemples concrets :
Stress et alimentation : Quand une personne est stressée, elle peut se tourner vers la nourriture pour trouver du réconfort. En effet, manger stimule la sécrétion de dopamine et d’endorphines, des hormones du plaisir et du bien-être.
Arrêt du tabac : Un fumeur qui arrête la cigarette peut compenser le déplaisir de l’arrêt par le plaisir de manger, ce qui explique souvent la prise de poids associée à ce changement.
Ces exemples montrent que le plaisir de manger est profondément lié à nos émotions et à notre équilibre psychologique.
2. Manger, une Expérience Sensorielle
Manger est bien plus qu’un acte mécanique. C’est une expérience qui sollicite tous nos sens :
Le regard : Un plat bien présenté stimule l’appétit et procure un plaisir visuel.
L’ouïe : Le son des aliments croquants ou fondants ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience.
L’odorat : Les arômes d’un plat stimulent l’appétit et préparent le corps à la digestion.
Le goût : Bien sûr, le goût est au cœur du plaisir de manger, avec une variété de saveurs qui éveillent nos papilles.
En somme, manger est une expérience multisensorielle qui nourrit non seulement notre corps, mais aussi notre esprit.
Le Plaisir de Manger pendant un Régime
1. Le Risque de la Privation
Lorsqu’on entame un régime, il est tentant de se focaliser sur les restrictions et les aliments "interdits". Cependant, cette approche peut rapidement mener à un syndrome mélancolique. Si le régime ne procure aucun plaisir, il peut engendrer un sentiment de frustration, voire de dépression.
Conséquence : Pour compenser ce manque de plaisir, la personne risque de développer des compulsions alimentaires, c’est-à-dire des envies irrépressibles de manger, souvent des aliments riches en sucre ou en gras. Cela peut compromettre les efforts de perte de poids et créer un cercle vicieux.
2. L’Approche de Savoir Maigrir
Chez Savoir Maigrir, nous avons compris l’importance du plaisir dans la réussite d’un régime. C’est pourquoi nous avons développé des recettes savoureuses et équilibrées, conçues pour apporter du plaisir tout en respectant les objectifs nutritionnels.
Exemples :
Le ketchup : Bien que souvent perçu comme un aliment à éviter, le ketchup est autorisé dans notre programme car il est consommé en très petites quantités. Il apporte une touche de plaisir sans compromettre l’équilibre alimentaire.
Les recettes équilibrées : Nous travaillons sur des recettes qui allient saveur et nutrition, pour que chaque repas soit un moment de plaisir et de satisfaction.
L’idée est de montrer qu’une bonne alimentation n’interdit rien, mais encourage une consommation raisonnée et équilibrée.
Une Alimentation Équilibrée, sans Interdits
1. Limiter sans Interdire
Une alimentation saine ne consiste pas à bannir certains aliments, mais à les consommer avec modération. Par exemple, les matières grasses (MG), qui apportent 9 kcal par gramme, doivent être limitées, mais pas éliminées. Elles jouent un rôle important dans l’organisme, notamment pour l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K).
Clé de la réussite : Il s’agit de trouver un équilibre entre les aliments riches en nutriments et ceux qui apportent du plaisir. Par exemple, un carré de chocolat noir peut être intégré dans un régime équilibré, à condition de ne pas en abuser.
2. Le Plaisir comme Motivation
Le plaisir de manger est un puissant moteur pour maintenir une alimentation saine sur le long terme. En intégrant des aliments savoureux et en variant les recettes, on évite la monotonie et on renforce la motivation à suivre un régime équilibré.
Astuce : Planifiez des repas qui incluent vos aliments préférés, tout en respectant les portions recommandées. Cela permet de concilier plaisir et santé sans frustration.
Conclusion : Garder le Plaisir de Manger, une Clé du Bien-Être
Le plaisir de manger est bien plus qu’un simple caprice : c’est une composante essentielle de notre équilibre physique et mental. Dans un monde où les discours alarmistes et les interdictions alimentaires dominent, il est crucial de rappeler que manger doit rester une source de joie et de satisfaction.
Que vous soyez en régime ou non, privilégiez une alimentation équilibrée qui intègre des aliments savoureux et variés. Comme le dit si bien Edouard Zarifian, la vie est un équilibre des plaisirs. Alors, prenez le temps de savourer chaque bouchée, et faites de chaque repas un moment de bonheur.
Posté le 27 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
Le froid qui s’installe réveille invariablement ce réflexe profondément ancré : celui de se réfugier dans le réconfort d'une soupe bien chaude et bien fumante. Plus qu'une simple habitude saisonnière, c'est tout un rituel qui se joue dans nos cuisines, où la promesse du bien-être se mêle aux arômes réconfortants.
Mais au-delà de ce plaisir instinctif, que nous révèle la science sur les véritables vertus de nos bouillons d'hiver ? Entre mythes tenaces et réalités nutritionnelles, faisons le point sur ces breuvages qui enchantent nos soirées glacées.
Le mythe de la chaleur : entre réalité et perception
Soyons clairs : l'impact thermique d'une soupe sur notre température corporelle est quasi négligeable. Notre organisme maintient sa température à 37°C avec une précision remarquable, et ce n'est pas votre bol de potage qui va bouleverser cette mécanique millénaire.
En revanche, l'effet psychologique est indéniable. C'est ce que j'appelle "l'effet grand-mère" : cette sensation de réconfort qui n'a rien de nutritionnel mais tout de l'affect.
Les légumes d'hiver : une intelligence saisonnière
L'intérêt réel des soupes hivernales réside dans leur composition. La nature, dans sa grande sagesse, nous offre précisément ce dont nous avons besoin :
Manger plus en hiver : un héritage obsolète
Parlons franchement : notre obsession des calories supplémentaires en hiver est un vestige anthropologique. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avaient besoin de ces réserves. Vous, confortablement installé dans votre bureau chauffé à 22°C, avez-vous besoin de manger plus ?
Votre surcoût énergétique se limite à 150-200 calories quotidiennes, soit l'équivalent d'une pomme et demie. Pas de quoi justifier une orgie de raclette.
Cependant, si vous travaillez dehors toute la journée sous des températures glaciales, alors là oui, un petit ajout alimentaire ne fera pas de mal pour vous aider à compenser la perte d’énergie liée à la dépense énergétique pour lutter contre le froid.
Conseils pratiques : la raison avant la tradition
Pour optimiser vos apports hivernaux sans tomber dans les pièges traditionnels :
En conclusion, nos soupes, bouillons et potages d'hiver ont largement leur place dans notre inventaire alimentaire, non pas pour leurs propriétés fantasmées, mais pour leurs apports nutritionnels réels. C'est dans cette approche rationnelle, et non dans les croyances populaires, que réside leur véritable intérêt pour notre santé.
Pour aller plus loin, regardez ma dernière vidéo sur les soupes et potages du commerce, elle vous aidera à faire les bons choix si vous n’avez pas le temps de la faire maison ! Bon visionnage, et bonne soupe !
Posté le 23 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les fêtes sont là ! Pour vous qui faites attention à votre alimentation, comment faire pour profiter des bons plats de fêtes tout en évitant, ou tout au moins, en limitant les excès. Voici mes meilleurs conseils pour apprécier vos repas, de l'apéritif au dessert, sans compromettre vos efforts tout en vous faisant plaisir.
L'apéritif : l'art de commencer léger
L'apéritif est souvent le premier piège des repas de fêtes. Les gâteaux apéritifs, les fruits secs trop salés et les cocktails alcoolisés peuvent rapidement faire augmenter la facture calorique.
Préférez des options plus légères comme des verrines de gaspacho, des brochettes de crevettes ou de moules, ou encore des petits bols de légumes croquants accompagnés d'une sauce au fromage blanc assaisonnée.
Pour les boissons, alternez un verre d'alcool avec un verre d'eau : cela limitera la consommation excessive tout en facilitant la digestion.
Entrées et plats : jouer sur les équilibres
Les entrées de fêtes mettent souvent à l’honneur des produits raffinés aux valeurs nutritionnelles très différentes comme les crustacés ou le foie gras. Selon votre choix, pour que le repas reste équilibré, il va falloir surveiller les accompagnements.
Pour le saumon fumé ou les huîtres, limitez la consommation de blinis, de mayonnaise ou de crème fraîche. Pour le foie gras, évitez de l’associer à une brioche grasse et optez plutôt pour une tranche de pain complet.
Côté plats, les volailles festives comme la dinde ou le chapon sont souvent plus grasses car elles sont engraissées pour les fêtes. Limitez les matières grasses ajoutées lors de la cuisson et utilisez leur propre graisse pour réhydrater les légumes ou les pommes de terre.
Préférez des accompagnements comme des champignons de saison pour ajouter une touche festive sans excès calorique.
Desserts : réduire le sucre, pas le plaisir
Le dessert est souvent le point final d’un repas déjà riche. Les bûches traditionnelles à base de génoise et de crème beurrée sont vraiment très riches (souvent mal composées selon là où vous l’acheter) et peuvent être lourdes à digérer.
Privilégiez des alternatives comme les bûches glacées ou l’omelette norvégienne, qui offrent une légèreté bienvenue.
Les chocolats ? Vous n’y pensiez pas quand même ? Blague à part, essayez de limiter la consommation de chocolats pendant cette période, autorisez-vous quelques plaisirs mais encore une fois, choissez bien vos produits. Attention aux chocolats fourrés et enrichis.
Gérer les excès sans culpabiliser
Adoptez une ligne de conduite entre les repas festifs. Une alimentation simple à base de crudités, de protéines maigres et de légumes permettra à votre organisme de se régénérer. Évitez les régimes trop stricts qui créent de la frustration et risquent de provoquer des craquages.
Mais vous le savez aussi bien que moi, la réalité est souvent toute autre, il y a des restes, et il faut bien les finir… Avec Savoir Maigrir, le plaisir est central, il faut apprendre à le modérer pour ne pas mettre à mal tous vos efforts passés ou éviter de vous restreindre de trop par la suite.
En suivant ces quelques conseils, vous pourrez profiter pleinement des plaisirs de la table sans culpabilité. Les repas de fêtes sont avant tout des moments de partage et de joie : appréciez-les à leur juste valeur tout en prenant soin de votre santé. Joyeuses fêtes à toutes et à tous !
Et pour illustrer tout ça, regardez cette vidéo. Avant, après, pendant, vous allez tout savoir pour profiter des Fêtes sans excès et avec plaisir ! Joyeux Noël !
Posté le 16 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, séduisent par leur texture croustillante et leur goût addictif. Mais que cachent-elles vraiment sur le plan nutritionnel ? Sont-elles toutes à éviter ou certaines alternatives sont-elles meilleures ? Faisons le point pour démêler le vrai du faux.
Chips de pomme de terre : le croustillant traditionnel
Les chips classiques de pomme de terre restent les stars incontestées des apéritifs. Cependant, leur profil nutritionnel est loin d’être irréprochable. Riches en glucides, elles contiennent environ 50 g de glucides pour 100 g, ce qui représente une source importante d’énergie. Leur teneur en matières grasses est également élevée, avec en moyenne 30 g de lipides, majoritairement des acides gras saturés, issus de la friture.
Leur forte teneur en sel, souvent autour de 1,5 g pour 100 g, contribue à leur saveur caractéristique, mais peut être problématique pour la santé, notamment pour la tension artérielle.
Quant aux fibres et protéines, elles sont peu présentes : 2 à 3 g de fibres et moins de 5 g de protéines pour 100 g, ce qui en fait un aliment peu rassasiant et dense en calories (environ 500 kcal/100 g).
Chips de légumes : une alternative plus saine ?
Face à la demande croissante d’options perçues comme plus saines, les chips de légumes ont fait leur apparition. Fabriquées à partir de betteraves, carottes, courgettes ou patates douces, elles promettent une alternative plus nutritive. Mais attention : ces chips ne sont pas toujours l’option miracle.
Sur le plan nutritionnel, les chips de légumes contiennent une teneur en glucides et en matières grasses souvent comparable à celle des chips classiques. En revanche, elles peuvent offrir un peu plus de fibres, grâce à la structure des légumes : 5 à 6 g de fibres pour 100 g en moyenne. Leur teneur en sel reste élevée, bien qu’elle puisse légèrement varier selon les marques (1 à 1,5 g pour 100 g). Quant aux protéines, elles ne dépassent généralement pas les 5 g pour 100 g, tout comme leurs homologues à base de pomme de terre.
Chips au four ou sans huile : vraiment plus saines ?
Certaines alternatives "légères", comme les chips cuites au four ou à l’air chaud, prétendent offrir une option moins grasse. C’est en partie vrai : leur teneur en matières grasses est réduite, souvent autour de 10 à 15 g pour 100 g, mais leur teneur en glucides et en sel reste similaire. Elles peuvent donc représenter une meilleure option, mais elles ne doivent pas être considérées comme un aliment santé pour autant.
Cependant, si vous comparez les différentes chips de légumes, vous verrez que leurs compositions sont parfois moins avantageuses que les chips de pommes de terre. Elles sont parfois plus grasses et leur teneur en fibres, qui semble plus intéressante dans les chips de légumes, n’a parfois aucun intérêt.
Là encore, il faut bien lire la composition des produits que vous achetez. Vous allez le voir dans la vidéo qui suit avec les chips de sarrasin par exemple.
Verdict : à consommer avec modération
Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, doivent rester des plaisirs occasionnels. Si vous cherchez une alternative plus nutritive, optez pour les versions cuites au four ou essayez de réaliser vos propres chips maison, sans ajout excessif de sel ou de matières grasses.
En cas de fringale, pensez également aux légumes crus ou aux fruits secs, qui apportent davantage de nutriments et de fibres tout en étant plus rassasiants.
En résumé, même si les chips de légumes peuvent sembler plus intéressantes, elles ne révolutionnent pas le profil nutritionnel de cette catégorie d’aliments. Gardez-les pour les moments festifs, mais pour votre santé, misez avant tout sur des aliments naturels et équilibrés.
Posté le 2 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les œufs sont souvent au cœur des débats nutritionnels, notamment en période de régime. Sont-ils bons pour la ligne ? Risquent-ils de faire monter votre cholestérol ? Avec leur profil nutritionnel exceptionnel et leur faible coût, ils restent un choix judicieux dans une alimentation équilibrée, à condition de bien les consommer. On fait le point !
Œufs et régime : une option saine et peu calorique
Les œufs sont une excellente source de protéines de haute valeur biologique. Un œuf moyen contient environ 6 g de protéines, soit 18 g pour trois œufs, une quantité idéale pour combler vos besoins en acides aminés essentiels.
Leur teneur en matières grasses est équilibrée : ils contiennent des acides gras saturés et polyinsaturés, notamment l’acide oléique (un oméga-9 aux bienfaits proches des oméga-3) et l’acide linoléique (un oméga-6).
Notez que les œufs apportent environ 225 mg de cholestérol, mais il est important de rappeler que seulement 15 à 20 % de notre cholestérol provient de l’alimentation, le reste étant produit par notre foie.
Consommés avec modération, ils n’augmentent pas significativement le taux de cholestérol sanguin chez la majorité des individus.
Une différence calorique entre œufs crus et omelette ?
La préparation des œufs peut influencer leur apport calorique. Un œuf cru apporte environ 70 kcal, mais lorsqu’il est transformé en omelette, l’ajout de matières grasses (huile, beurre) peut rapidement doubler ou tripler ce chiffre.
Si vous faites attention à votre ligne, optez pour une cuisson sans ajout de graisse, comme les œufs à la coque, durs, pochés ou mollets. Les œufs au plat, cuits avec une fine couche d’huile, restent également une alternative raisonnable pour profiter de leur richesse nutritionnelle sans excès calorique.
Protéines, vitamines et minéraux
Les œufs sont un concentré de nutriments essentiels. Ils contiennent des vitamines A, D, B12 et E, qui participent au bon fonctionnement du système immunitaire, à la santé des os et à la régulation énergétique. Leur richesse en minéraux, comme le fer, le sélénium et le phosphore, en font des alliés précieux pour couvrir vos besoins quotidiens.
La lutéine, un antioxydant présent dans les jaunes d’œufs, contribue à protéger votre vision et à réduire les effets du vieillissement oculaire. Autre avantage : les œufs sont peu coûteux, ce qui en fait une option accessible à tous.
Les œufs au petit déjeuner : bonne ou mauvaise idée ?
Incorporer des œufs au petit déjeuner est une excellente habitude, que vous suiviez un programme minceur ou non ! Grâce à leur teneur en protéines et matières grasses, ils procurent une sensation de satiété durable, réduisant les fringales et les grignotages dans la journée.
Associés à des légumes ou une tranche de pain complet, ils constituent un repas équilibré et énergétique. À éviter : les accompagner de charcuterie ou de pain blanc en excès, qui déséquilibreraient votre repas.
Bien conserver et consommer les œufs
Pour profiter pleinement de leurs bienfaits, les œufs doivent être bien conservés.
Pourquoi ne met-on pas les œufs au réfrigérateur ?
La condensation produite fragilise la coquille, protection naturelle de l'œuf contre les germes et bactéries pathogènes, et notamment les salmonelles, responsables d'intoxication alimentaire.
À partir de la date de ponte, ils se conservent 21 jours sans être réfrigérés (ce qui correspond d'ailleurs à la date limite de vente). On peut ensuite encore les garder au moins 7 jours de plus au réfrigérateur (date de durabilité minimale).
Ne lavez pas les œufs avant de les stocker, car leur coquille poreuse peut absorber l’humidité et les bactéries.
Enfin, vérifiez toujours leur fraîcheur en les plongeant dans l’eau : un œuf frais coulera, tandis qu’un œuf plus très frais flottera.
En conclusion, les œufs sont un aliment polyvalent, nutritif et économique, parfaitement compatible avec un programme minceur. La clé est de les intégrer dans une alimentation variée et équilibrée, en adaptant leur préparation à vos objectifs. Alors, n’hésitez plus : faites des œufs vos alliés santé !
Et pour aller plus loin, regardez la vidéo qui suit, elle va tout vous expliquer sur cet aliment extraordinaire qui est l'œuf.
Posté le 18 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les plats préparés en conserve sont devenus une solution pratique pour bien des consommateurs. Choucroute, cassoulet, saucisses-lentilles, raviolis… ils nous permettent de gagner du temps tout en dégustant des plats typiques de la cuisine française. Mais que contiennent réellement ces produits ? Compositions, valeurs nutritionnelles, regardons cela de plus près.
Composition : des ingrédients de faible qualité
Les plats en conserve sont souvent composés de nombreux ingrédients, qui varient selon les recettes. On y retrouve des protéines (viande ou poisson), des glucides (féculents comme le riz, les pommes de terre ou les pâtes), des légumes, ainsi que des matières grasses et des arômes.
Cependant, ces produits sont aussi souvent riches en additifs tels que les conservateurs, les exhausteurs de goût (comme le glutamate de sodium) et les stabilisants.
Ces additifs permettent de garantir une longue conservation, mais leur accumulation dans l’alimentation quotidienne peut être problématique, notamment pour la santé digestive et cardiovasculaire.
Valeurs Nutritionnelles : attention au sel et graisses saturées
Les plats en conserve peuvent contenir des niveaux élevés de sel et de graisses saturées. Par exemple, une portion de cassoulet ou de choucroute peut facilement fournir plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé en sel.
Cette quantité élevée de sodium, ajoutée pour rehausser la saveur et conserver les aliments, peut à long terme favoriser l’hypertension artérielle et d'autres problèmes de santé. En ce qui concerne les graisses, la viande utilisée dans ces plats est souvent transformée (comme les saucisses ou les morceaux gras), augmentant ainsi la teneur en graisses saturées.
Consommés en excès, ces lipides peuvent augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
Ce que ces plats cachent vraiment
Bien que pratiques, les plats en conserve masquent parfois une qualité nutritionnelle inégale. Outre le sel et les graisses saturées, on y trouve souvent des sucres ajoutés pour améliorer le goût ou la texture. Par ailleurs, la cuisson et la mise en conserve des aliments diminuent leur teneur en vitamines et minéraux.
Un plat de légumes frais contient plus de nutriments qu'un plat en conserve. Ainsi, même si les étiquettes semblent rassurantes, il est essentiel de comprendre que ces plats sont avant tout une option de dépannage, plutôt qu’une solution nutritionnelle à adopter quotidiennement.
A l’occasion
Oui, les plats en conserve peuvent être consommés en dépannage, surtout pour les personnes qui n'ont pas le temps ou la possibilité de cuisiner des repas complets. Cependant, il est préférable de ne pas en faire une habitude régulière.
Pour limiter les effets négatifs, choisissez des conserves aux compositions les plus simples, sans additifs superflus, et complétez-les avec des aliments frais comme une salade ou des légumes cuits. Par exemple, accompagner des raviolis en conserve d'une salade verte peut apporter des fibres et des nutriments supplémentaires.
En conclusion, les plats préparés en conserve peuvent dépanner, mais leur consommation doit rester occasionnelle. L’idéal est d’intégrer davantage d’aliments frais et variés pour répondre aux besoins nutritionnels quotidiens et préserver sa santé sur le long terme.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, j’ai regardé plusieurs produits de distributeur : choucroute, cassoulet, saucisses lentilles… et vous allez voir que la composition explique le prix bas de ces produits. Bon visionnage, et préférez passer du temps en cuisine !
Posté le 16 septembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous faites peut-être partie des nombreuses personnes qui souffrent régulièrement de maux de ventre, et les questions à ce sujet reviennent fréquemment, notamment en période de perte de poids, période à laquelle on modifie son alimentation. Dans cet article, nous allons explorer les causes principales du mal de ventre et je vais vous fournir des conseils pratiques pour mieux le gérer.
Les causes fréquentes des maux de ventre
Les maux de ventre concernent près de 30 % de la population, mais avant tout, il est crucial de consulter un médecin pour identifier la source du problème. Qu'il s'agisse de ballonnements ou de douleurs plus sérieuses, cela peut toucher plusieurs organes tels que le pancréas, le foie ou encore l’intestin.
Une des causes les plus évoquées est l’intolérance au gluten. Autrefois considérée comme une solution miracle pour les douleurs abdominales, l'élimination du gluten a effectivement aidé certains, mais ce n'est pas toujours la panacée.
Le gluten, protéine présente dans le blé notamment, est désormais plus abondant qu’avant, notamment à cause des modifications génétiques du blé moderne et de son utilisation dans de nombreux produits allégés. Vérifiez bien la composition des produits que vous achetez !
Le ballonnement : une question de gaz intestinal
Le ballonnement, souvent associé à une accumulation de gaz dans l’intestin, est une autre cause fréquente de mal de ventre. Ce phénomène est causé par une inflammation intestinale due à certains aliments, principalement les fibres présentes dans les fruits et les légumes.
Cela peut sembler paradoxal puisque ces aliments sont généralement recommandés pour une alimentation saine. Toutefois, lorsque la situation devient insupportable, il est parfois nécessaire de limiter leur consommation à une utilisation cuite, en les épépinant et en les pelant, en privilégiant ceux qui sont les moins fermentescibles, ainsi que les féculents.
Bien qu’ils ne soient pas idéaux, des aliments comme les pommes de terre ou la semoule, combinés à une hydratation suffisante, permettent de continuer à s’alimenter correctement sans aggraver les symptômes.
Adapter son régime alimentaire pour réduire les douleurs
Pour ceux qui souffrent de maux de ventre chroniques, quelques ajustements alimentaires peuvent faire une grande différence. Lavez soigneusement les fruits et légumes pour éliminer les pesticides, épluchez-les, enlevez les pépins, et consommez-les sous forme de purées ou de compotes pour réduire l'irritation intestinale.
Évitez les crudités et optez pour des potages et des légumes bien cuits. Limitez également l’alcool et les fritures, car ces derniers irritent fortement l’intestin et favorisent les ballonnements. Enfin, l’activité physique joue un rôle clé en facilitant le transit intestinal et en réduisant les inconforts.
Stress et constipation : des facteurs aggravants
Le stress est un facteur aggravant souvent négligé. En effet, l’intestin est étroitement lié au cerveau, et une situation de stress peut provoquer des contractions excessives de l’intestin, entraînant ballonnements et inconfort.
Enfin, il est essentiel de ne pas sous-estimer les fausses constipations, où le blocage en bas du système digestif laisse la partie supérieure libre, causant des ballonnements importants. L’hydratation, les fibres alimentaires (comme le psylia) et parfois des traitements spécifiques peuvent aider à résoudre ce problème.
En conclusion, même si le mal de ventre est un symptôme courant, il ne doit pas être ignoré. En adoptant quelques modifications simples de votre régime alimentaire et de votre mode de vie, vous pouvez considérablement améliorer votre confort digestif.
Je vous explique tout en détail dans la vidéo qui accompagne cet article. Ne laissez pas les maux de ventre vous gâcher la vie !
Posté le 1 septembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Qui se rappelle de cette fameuse pub qui disait “T’as craché dans mon Yop?!”. Les yaourts à boire, très populaires et pratiques, se retrouvent de plus en plus souvent dans nos caddies. Valeurs nutritionnelles, composition, prix… Vous allez tout savoir.
Les valeurs nutritionnelles des yaourts à boire
Contrairement aux yaourts classiques, les yaourts à boire sont souvent enrichis en sucre et en arômes pour plaire au plus grand nombre. En moyenne, une bouteille de yaourt à boire contient entre 8 et 12 g de sucre pour 100 ml, soit bien plus que dans un yaourt nature classique.
Côté protéines, ces produits oscillent généralement entre 3 à 5 g pour 100 ml. En résumé, si les yaourts à boire peuvent apporter du calcium et des probiotiques, ils sont souvent loin d’être idéaux pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation de sucre ou à augmenter leur apport en protéines.
Ne pas les choisir pour leur teneur en protéines
Je vous le disais ci-dessus, les yaourts à boire ne sont pas particulièrement riches en protéines. avec seulement entre 3 et 5 g de protéines pour 100 ml, ce qui est nettement inférieur aux yaourts traditionnels, au skyr (mais souvent trop chers) ou encore au petits-suisses qui peuvent atteindre les 10 g de protéines pour 100 ml.
Pour les personnes cherchant à augmenter leur apport en protéines, comme les sportifs ou ceux suivant un régime spécifique, les yaourts à boire ne constituent donc pas la meilleure option.
Des atouts pratiques avant tout
L'un des grands atouts des yaourts à boire est leur praticité : faciles à transporter, à consommer sans cuillère, ils sont parfaits pour une collation rapide. Cependant, cette praticité se fait souvent au détriment de la qualité nutritionnelle.
En plus de leur teneur souvent élevée en sucre, les yaourts à boire sont souvent dépourvus des fibres nécessaires pour se sentir rassasié longtemps. Ils peuvent ainsi encourager à grignoter davantage, conduisant à une consommation calorique excessive sur la journée.
Si vous aimez les yaourts à boire, il est tout à fait possible de les intégrer dans une alimentation saine, à condition de faire des choix éclairés que je vous ai conseillé au-dessus. Privilégiez les versions sans sucre ajouté et lisez attentivement les étiquettes pour vérifier la teneur en protéines et en calcium.
En conclusion, bien que les yaourts à boire soient pratiques et agréables à consommer, ils nécessitent une attention particulière quant à leur composition. Choisir des versions moins sucrées et les intégrer judicieusement dans un régime alimentaire équilibré. Mais franchement, nous sommes là encore face à un produit dont nous n’avons pas besoin et qui sert plus à remplir les rayons qu’à nous remplir le ventre correctement.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.