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Arrêt du tabac : comment gérer la prise de poids ?

Posté le 30 octobre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

L'arrêt du tabac est une décision saine, mais il peut être accompagné d'une prise de poids pour de nombreuses personnes. Dans cet article, nous allons explorer les raisons derrière cette prise de poids et discuter des stratégies pour la gérer tout en préservant votre santé.

Impact de la cigarette sur le métabolisme

La cigarette accélère la dépense d'énergie de votre corps, ce qui maintient souvent le poids à un niveau plus bas chez les fumeurs. Cependant, dès que vous arrêtez de fumer, votre métabolisme ralentit, ce qui signifie que vous brûlez moins de calories. 

Et l’on considère que la consommation d’une vingtaine de cigarettes fait dépenser environ 200 calories, l’arrêt du tabac réduit donc la dépense énergétique. Cela peut entraîner une augmentation du poids, car votre corps stocke désormais plus de graisses. 

Les raisons derrière la prise de poids post-tabagisme

Outre le ralentissement du métabolisme, l'arrêt du tabac peut également augmenter votre appétit. Les cigarettes sont souvent utilisées pour réduire l'appétit, et sans elles, de nombreuses personnes ressentent des fringales plus fréquentes. Pour combler ce vide, elles peuvent consommer plus de calories, contribuant ainsi à la prise de poids.

Options alimentaires saines pour combattre les fringales

Si vous cherchez à éviter la prise de poids après avoir arrêté de fumer, il est essentiel de choisir des collations saines pour combattre les fringales. Optez pour des légumes crus, des fruits frais, des produits laitiers écrémés ou demi-écrémés ou encore des œufs durs. Ces options vous rassasieront tout en fournissant des nutriments essentiels et en étant relativement peu caloriques..

Pourquoi il est préférable d'attendre avant de commencer un régime

Lorsque vous arrêtez de fumer, votre corps traverse déjà de nombreux changements. Je recommande d'attendre au moins 6 mois avant d'envisager un régime. Cela vous permettra d’éviter la double frustration de l'arrêt du tabac et d'un régime. Prenez soin de votre santé globale avant de vous lancer dans des changements alimentaires drastiques.

En conclusion, l'arrêt du tabac peut entraîner une prise de poids, mais en comprenant les raisons derrière ce phénomène et en adoptant une approche saine pour gérer les fringales, vous pouvez minimiser les effets sur votre poids. Faites preuve d’indulgence envers vous-même et donnez à votre corps le temps de s'ajuster avant d'envisager un régime. Votre santé est une priorité, quelle que soit l'étape de votre parcours vers un mode de vie sans tabac.

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5 Aliments bons pour votre foie

Posté le 9 octobre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Le foie, organe noble, est considéré comme une vaste « usine de recyclage » du corps. Son rôle est notamment de stocker les nutriments apportés, puis de les transformer en très petites molécules. 

Cet organe dégrade aussi les substances toxiques (alcool, drogues) et sécrète la bile, transportée et conservée entre chaque repas au sein de la vésicule biliaire. Mais pas seulement…

Le foie et le cholestérol

Le foie est également le lieu de fabrication du cholestérol et de stockage de celui que nous ingérons, pour ensuite l’acheminer jusqu’aux cellules de l’organisme qui en ont besoin. Ce transporteur qui apporte le cholestérol aux cellules s’appelle le LDL, que l’on a injustement appelé « mauvais cholestérol »

D’autres « camions » vont venir rechercher le cholestérol en excès dans les cellules pour l’éliminer via le foie par la bile et par les fèces. Ils jouent en quelque sorte le rôle des « éboueurs ». On les appelle les HDL, ou « bon cholestérol ». 

Mais quand il y a des « erreurs de livraison » ou des embouteillages, donc trop de cholestérol dans le corps, ce dernier va se déposer sur les artères. C’est pourquoi nos apports en graisses doivent rester raisonnables afin que notre organisme ne soit pas submergé par des plaques d’athérome.

Le foie gras, le nash syndrome

Vous avez entendu parler de la maladie du foie gras. La NASH ou  stéato-hépatite non alcoolique, elle, est provoquée en partie par une consommation accrue de produits sucrés, et/de sodas. Le foie, en tant qu’usine de traitement, ne peut alors travailler correctement, il est submergé et stocke les excès de sucres, sous forme de graisse.

A l’échographie, on notera un foie brillant, plus gros, signe d’un foie qui commence à être en saturation, pouvant provoquer à terme une stéatose hépatique, et à un stade plus avancé une cirrhose. Pour s’en défaire, il faut réduire sa consommation de sucre, mais aussi d’alcool si vous en consommiez, ainsi que de produits trop riches en graisses saturées. 

Voici quelques aliments que votre foie appréciera.

5 Aliments bon pour votre foie

1.Les légumes à feuilles vertes : Les légumes comme les épinards, le chou frisé et la laitue sont riches en chlorophylle, qui peut aider à détoxifier le foie en éliminant les substances nocives. De plus, ils contiennent des antioxydants qui favorisent la santé hépatique. 

2.Les agrumes : Les agrumes tels que les citrons, les oranges et les pamplemousses sont riches en vitamine C, un antioxydant puissant. La vitamine C stimule la production de glutathion, un composé qui aide le foie à éliminer les toxines et à métaboliser les graisses. 

3. Les noix : Les noix, comme les amandes, les noix de cajou, les noix de pécan et les noisettes, sont riches en acides gras insaturés, en particulier les acides gras oméga-3. Ces acides gras aident à réduire l'inflammation et à améliorer la fonction hépatique. De plus, les noix contiennent de la vitamine E, un antioxydant qui peut protéger le foie contre les dommages oxydatifs.

4. Le curcuma : Le curcuma est une épice qui contient un composé appelé curcumine, connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Il peut aider à réduire l'inflammation dans le foie et à améliorer sa fonction. 

5. Les poissons gras : Les poissons gras comme le saumon, le maquereau et le thon sont riches en acides gras oméga-3. Ces acides gras sont bénéfiques pour le foie car ils peuvent réduire l'inflammation et aider à maintenir un équilibre lipidique sain.

J’aurais également pu citer l’avocat, mais connaissant ses modes de production et le trajet parcouru par les avocats pour arriver dans notre assiette, je l’ai laissé de côté. Ceci-dit, si vous vous trouvez un jour dans un pays avec des avocats locaux, vous pourrez en consommer de temps en temps.

Pour prendre soin de votre foie, évitez les produits ultra transformés riches en sucres et graisses saturées, regardez bien les compositions, évitez de consommer trop de produits sucrés, sodas et limitez l’alcool au maximum. 

Je vous explique un peu plus en détails tout ce qu’il faut faire pour avoir un foie en bonne santé dans la vidéo qui suit.

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Trouver l’alimentation santé qui vous convient : revenons aux bases de la nutrition

Posté le 18 septembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Les tendances alimentaires se mêlent à notre quête de santé, et aujourd’hui, avec la multiplicité des discours, tout le monde est nutritionniste. Notre alimentation a un pouvoir extraordinaire sur notre bien-être à long terme et sur notre santé. Dans cet article, je voudrais revenir sur ma vision de la nutrition. Pour que cela soit simple pour vous, et surtout que cela vous aide comme cela a pu aider Sandrine, dont vous pourrez voir le témoignage dans la vidéo qui accompagne cet article.

Les tendances alimentaires et la santé

Penchons-nous sur les tendances alimentaires modernes. Chaque année, de nouveaux "aliments miracles" font leur apparition, prétendant offrir des bénéfices extraordinaires pour notre santé. 

L'artichaut pour maigrir, le curcuma contre le cancer, la grenade pour le cœur, et bien d'autres encore. Ces tendances alimentaires sont alimentées par le battage médiatique et les recommandations populaires des réseaux sociaux.

Pourtant, sommes-nous réellement en train d'améliorer notre santé en nous précipitant pour acheter ces produits à la mode ? Les régimes à la mode vantent souvent les mérites d'un aliment magique, mais est-ce vraiment la clé d'une vie saine ? Depuis plus de 25 ans que c’est mon métier, j’ai évolué mais ma vision reste la même, et je suis toujours là, et vous êtes toujours nombreuses et nombreux à me suivre !

Le mythe des aliments magiques

Le mythe des aliments miracles est une croyance largement répandue. Beaucoup croient qu'un seul aliment peut résoudre tous leurs problèmes de santé. Cependant, la vérité est bien différente. Les aliments miracles n'existent pas. L'artichaut, le curcuma et la grenade ont leurs avantages, mais ils ne sont pas la solution miracle à tous nos maux.

Pourquoi les aliments miraculeux sont-ils souvent un leurre ? La réponse réside dans la compréhension de la nutrition holistique. Plutôt que de rechercher un aliment miracle, concentrons-nous sur la diversité des groupes d'aliments bénéfiques. C'est là que réside la véritable puissance de notre alimentation.

L’alimentation pour une vie saine

Au lieu de chercher un aliment miracle, concentrons-nous sur la puissance des groupes d'aliments. Chaque système de notre corps mérite une attention particulière. Sur Savoir Maigrir j’explore avec vous comment chaque groupe d'aliments peut renforcer spécifiquement ces systèmes pour prévenir les maladies.

La nutrition, je le répète, doit être envisagée dans une approche globale. Vous ne trouverez pas de solution magique dans un seul aliment, ni dans un mode de fonctionnement figé.

Cependant, vous découvrirez comment votre alimentation, en y intégrant en quantité suffisante et mesurée tous les groupes d'aliments, peut vous aider à préserver votre santé et même à faire face à certaines pathologies.

Je veux revenir aux bases, là où il est facile pour tout le monde de comprendre, en évitant de perdre les gens dans des discours multiples et contradictoires. Les tendances alimentaires éphémères et le mythe des aliments miracles peuvent nous égarer.

La véritable alimentation réside dans une alimentation équilibrée et diversifiée, appuyée par un accompagnement et une adaptation de tout cela à vos goûts et à votre rythme de vie. Adoptez une approche globale de la nutrition, explorez de nouvelles recettes saines et faites de votre alimentation un allié dans la lutte contre les maladies. Et si vous avez des questions, votre diététicienne Méthode Cohen saura vous répondre et vous guider.

Sandrine l'a bien compris. Regardez, elle a trouvé Savoir Maigrir, se l'est approprié et les résultats (poids, analyses sanguines...) sont là ! Regardez, et vous aussi, venez témoigner de votre expérience !

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Faut-il arrêter de manger du sucre ?

Posté le 28 aout 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Le sucre est l’un des principaux responsables de l’obésité et du surpoids dans le monde, coupable de tous les maux, voici comment repérer les signes d’une consommation excessive de sucre.

Faisons tout d’abord une distinction. Dans la famille des sucres, on trouve des glucides complexes et des glucides simples qui sont avant tout différenciés par leur structure moléculaire. En raison de cette structure différente, leur digestion et leur absorption seront différentes.

Les glucides complexes ou l’ancienne appelation de glucides lents

D’autres paramètres interviennent pour évaluer l’assimilation de ces sucres comme leur digestibilité, l’association avec des fibres ou plus simplement leur consommation dans le cadre d’un repas équilibré ou de manière isolée, leur cuisson, leur forme (légumes secs entiers ou en purée par exemple)…

C’est pour cette raison que les termes “sucre lent et rapide” ne sont pas justes scientifiquement et ne sont plus employés.

Les sucres dits simples sont généralement plus vite absorbés que les sucres complexes.

Or, quand il y a un afflux trop rapide de sucre dans le sang, l’organisme doit rapidement le faire passer dans les cellules (grâce à l’insuline), ce qui entraîne un stockage en excès et parfois même des hypoglycémies réactionnelles qui se manifestent par de la fatigue, une forte envie de sucre et c’est un cercle vicieux qui peut s’installer !!

Au contraire, les sucres complexes sont digérés plus lentement,coupés petit à petit lors de leur passage dans l’intestin, permettant ainsi aux molécules de glucose d’arriver progressivement dans les cellules et d’être aussi rassié plus longtemps.

Cette digestion sera plus ou moins rapide selon l’aliment, sa teneur en fibres, sa cuisson, sa texture (entier ou mixé)...

25 % de la population en France est en pré-diabète

On estime aujourd’hui à 25 % de la population française le nombre de personnes en pré-diabète.

Mangez des fibres ! Au niveau du tube digestif, les fibres ralentissent le passage du sucre dans le sang et limitent le passage dans le corps du cholestérol et des substances toxiques issues de notre environnement.

Cela explique leur effet positif sur les cancers digestifs, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie et le surpoids. 

En limitant le cholestérol et le taux de sucre dans le sang, elles réduisent l’obstruction des artères et des vaisseaux en général, dont ceux du cerveau. 

Le diabète, par exemple, se développe lorsque le renouvellement des cellules du pancréas qui assurent la sécrétion de l’insuline n’est plus assurée. 

Les 8 signes d’une consommation excessive de sucre 

- Uriner trop souvent (polyurie) 
- Soif permanente (polydipsie) 
- Faim permanente (polyphagie) et/fortes envies de sucre 
- Trouble de la vision (vue floue…) 
- Irritabilité 
- Fatigue/coups de pompe 
- Démangeaison des parties génitale/mycoses à répétition 
- Caries dentaires… 

Je me suis limité à 8 signes ici en relevant les plus courants. Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces signes, alors, il est peut-être temps de contrôler votre consommation de sucre.

Face au sucre, certains décident “d’arrêter le sucre” totalement. Mais arrêter le sucre, ça veut dire quoi et quelles sont les conséquences sur votre corps et votre santé ? La réponse en images dans ma nouvelle vidéo YouTube !

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Radius, Cubitus… Comment avoir des os en bonne santé ?

Posté le 29 mai 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Connaissez-vous le système ostéo-articulaire ? Comme tous les tissus du corps humain, l'os se construit, se détruit, se renouvelle sans cesse tout au long de la vie. Il est composé de cellules, elles-mêmes alimentées par des vaisseaux, et comporte des nerfs. 

Mais comment avoir des os en bonne santé grâce à une alimentation variée et équilibrée ? Du plus jeune âge au 3ème âge, comment s’assurer une ossature en pleine forme ?

Bien manger pour bien grandir

Tout d'abord, pour avoir de bons os et s’assurer une bonne croissance, il est important d'apporter une quantité suffisante de calcium, qui est un minéral clé pour la construction et la solidité des os. 

Les produits laitiers tels que le lait, les yaourts et les fromages sont d'excellentes sources de calcium. En outre, les légumes verts à feuilles, comme les épinards et le brocoli, ainsi que les fruits secs et les légumineuses, contiennent également du calcium. 

Manger des sardines en conserve en mangeant les petites arêtes est aussi une solution pour faire le plein de calcium.

Ensuite, la vitamine D joue un rôle crucial ; elle augmente la capacité d'absorption du calcium (et du phosphore) par l'intestin en diminuant sa fuite urinaire et mobilise le calcium osseux. La principale source de vitamine D est la lumière du soleil, il est important d’y être régulièrement exposé et de  fournir des sources alimentaires de vitamine D, comme les poissons gras, les œufs et les champignons. 

Enfin, veillez à ce que votre enfant consomme suffisamment de protéines, qui contribuent à la formation et à la réparation des tissus, y compris les os. Les viandes, le poisson, les œufs, les légumineuses sont de bonnes sources de protéines à inclure dans l'alimentation quotidienne de votre enfant. 

En combinant ces éléments et en favorisant une alimentation variée et équilibrée, vous pouvez aider à assurer une bonne croissance osseuse chez votre enfant.

Le squelette, une charpente qui doit être solide

Dans un textile, c'est la finesse du maillage qui en assure sa solidité. Il en va de même pour l'os : la multiplicité des cellules osseuses et la complexité de leur organisation vont assurer la résistance de l'os et permettre son renouvellement.

Partout en même temps, dans de multiples et minuscules zones, les cellules de destruction et de construction sont au travail. Les premières - les ostéoclastes - creusent, se débarrassent du vieil os, participent à sa résorption, tandis que les secondes - les ostéoblastes - viennent combler les cavités formées.

Ainsi, le renouvellement osseux et le maintien de sa densité sont intimement liés à l'équilibre de ces deux processus de construction.

Notre capital osseux diminue avec l'âge. Cette résorption se fait dès l'âge de 25 ans. Dès lors, pour l'homme comme pour la femme, la vitesse de formation osseuse se ralentit pour ne compenser que sommairement les phénomènes de destruction. 

La perte osseuse est lente mais progressive. On parle alors d'ostéoporose que j’évoquais en début d’article.

Ostéo quoi ?

L'ostéoporose (ostéo du grec osteon, l'os, et porose du grec poros, le passage) est une maladie du squelette caractérisée par une déminéralisation et une détérioration des os.

Lorsqu'on avance en âge, les os étant plus fragiles, les risques de fractures sont plus importants lors de chutes, en particulier les tassements vertébraux, les fractures du poignet et du col du fémur.

Il s'agit d'une maladie essentiellement féminine (30 % des femmes ménopausées atteintes) mais de plus en plus d'hommes sont touchés. A la ménopause, les modifications hormonales associées à un faible apport en calcium sont à l'origine de cette maladie.

Un peu de prévention

Bien que des facteurs génétiques interviennent, il est aujourd'hui possible de se construire et de conserver des os solides et de lutter contre les risques d'ostéoporose.

Pour la consolidation de votre squelette vous avez besoin de calcium et de vitamine D comme je vous le disais pour la croissance des enfants. D'autre part, pour fortifier la masse musculaire qui supporte le squelette, vous devez veiller impérativement à vos apports en protéines.

Pour un apport en calcium suffisant, consommez trois à quatre produits laitiers par jour. Le lait frais ou pasteurisé, entier ou écrémé, en poudre ou concentré, apporte toujours autant de calcium. 

Si vous ne supportez pas les laitages (yaourts, fromages blancs, petits-suisses, faisselles, fromages), pensez à certaines eaux minérales riches en calcium (Hepar, Contrex, Courmayeur, Saint-Antonin, Salvetat, Quézac, Wattwiller, Badoit, Vittel, San-Pellegrino, etc.) ou aux spécialités végétales enrichies en calcium (boisson végétale, soja, amande, coco..).

Pour un apport en vitamine D suffisant à la fixation du calcium, consommez une à deux portions de poisson gras par semaine (thon, saumon, sardine, maquereau, haddock), des jaunes d'oeufs et sortez chaque jour car l'action du soleil sur la peau est nécessaire à l'organisme pour fabriquer de la vitamine D.

Pour un apport en protéines de bonne qualité, consommez une à deux fois par jour de la viande, du poisson ou des œufs, ou des protéines végétales (légumineuses, tofu…) que je conseille toujours de coupler avec des céréales afin d’avoir une protéines de meilleure qualité.

Et n'oubliez pas de bouger car l'activité physique entretiendra vos muscles et stimulera bien évidemment le renouvellement osseux.

Vous aurez retenue, pour une bonne ossature, il faut s’assurer de bons apports en calcium et et en vitamine D. Et pour compléter cet article, regardez la vidéo qui l'accompagne, vous aurez encore plus d'informations.

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Les aliments “miracles” ou “magiques”

Posté le 24 avril 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Autrefois les exorcistes, les sorciers, les rebouteux prodiguaient des conseils mâtinés d’incantations ésotériques et composaient des poudres miracles et mystérieuses pour guérir les maladies que nous ne comprenions pas ou chasser les mauvais esprits tant redoutés. Aujourd’hui, modes après modes, certains aliments feraient maigrir plus que d’autres… café, ananas, vinaigre… qu’en est-il vraiment ?

Aujourd’hui, mauvais esprits et maladies ne font plus qu’un, surtout quand la médecine s’avoue démunie devant des pathologies susceptibles de raccourcir nos vies. Autres temps, mais, au final, mêmes mœurs : l’irrationnel rencontre toujours, en période de doute, plus de succès que la raison, surtout si celle-ci a la franchise de s’avouer parfois désarmée. 

La force des aliments “miracle” ou “magiques”

La nutrition n’a pas échappé au dilemme. Alors qu’elle possède de solides bases scientifiques, connaît de mieux en mieux les réactions du corps humain aux aliments, elle voit se multiplier les articles, écrits, blogs vantant telle ou telle plante aux vertus « formidables » que la population entière devrait, sur le champ, absorber pour aller mieux. 

Dès lors, chacun a le « choix » entre se soigner grâce aux traitements classiques ou croire aux qualités « miraculeuses » de la grenade, du curcuma, des brocolis et autres fruits ou ingrédients exotiques à la mode. 

Les Américains ne jurent que par les baies de myrtilles, qu’ils mettent désormais à toutes les sauces et surtout dans tous leurs plats ; les amateurs de thé entrent quasiment en dévotion et même religion dès qu’on leur sert un cru vert censé être à la fois détox et prolongateur de vie ; le monde entier a chanté les atouts antioxydants de la canneberge alias le cranberry… 

Et je ne vous rappelle pas ici le fameux régime ananas ou pamplemousse, mais j’en parle dans la vidéo qui accompagne cet article.

Bref, dès que c’est naturel et nouveau, la panacée n’est pas loin. 

Aliment miracle contre aliments du diable

Comme il se doit tout n’est pas rose et qui dit aliments miracles doit aussi entendre que d’autres, en réaction, se retrouvent, tout aussi rapidement et irrationnellement, diabolisés. Tandis qu’entrent au panthéon de la nutrition les différents produits présentés plus haut, sont poussés vers la tombe nombre d’aliments présentés comme nocifs, voire destructeurs. 

Lesquels, comme par hasard (c’est freudien !), sont souvent des excitants tels le sucre, etc. En vérité, tout ce qui provoque une stimulation des sens, tout ce qui possède une saveur forte, se voit un jour ou l’autre assailli, voire honni, tandis qu’on sacre le doux, le mièvre, le suave. 

Le cas du café est intéressant. Longtemps considéré comme mauvais pour la santé, particulièrement pour le cœur, les dix dernières années ont vu le discours sur lui évoluer. On a ainsi observé qu’il avait des effets favorables sur la réduction du diabète non insulinodépendant, sur les accidents vasculaires cérébraux, sur les cirrhoses et le cancer du foie. Ce que personne n’imaginait auparavant. Avec une consommation modérée bien sûr.

Des modes qui passent vite

Heureusement, un constat rassure : les aliments « magiques » se retrouvent souvent au top des hit-parades de l’alimentation saine de façon éphémère, tant une mode succède vite à une autre. 

Qui ne se souvient du chocolat, fêté durant des siècles, qui a vu un jour des « experts » le vouer aux gémonies, lui mettre sur le dos des tonnes de défauts (en mélangeant le noir et celui au lait) avant, aujourd’hui, d’entendre de nouveau célébrer ses qualités, soit sur le cœur, soit sur le moral, etc. ? 

En nutrition comme ailleurs, la roue tourne… et les lauriers du label « aliment magique » aussi. Reste que ce phénomène traduit une vérité nutritionnelle permanente bien ancrée dans l’esprit des consommateurs : le pouvoir magique des aliments. 
Magique parce que, à toutes les époques, nous accordons nos faveurs à des produits auxquels nous conférons des propriétés la plupart du temps sans grand rapport avec leur composition. 

Mais qu’importe : on a la foi, on croit en eux. Une adhésion religieuse, là encore…

Dans la vidéo qui suit, je vous montre 5 types de produits qui ont ou qui ont eu en leur temps leur aura amincissante ou nutritionnelle/santé. Voyons cela de plus près.

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Les protéines en poudre et substituts de repas : prise de masse ? Régime ?

Posté le 13 mars 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

Tout le monde est concerné par la consommation de protéines. C’est un des sept macronutriments que nous devons consommer pour assurer le bon fonctionnement de notre corps. Très à la mode dans le milieu de la musculation, qu’apportent les poudres de protéines (aussi appelées substituts de repas, nous allons le voir) et comment faut-il les consommer ? 

Ici, nous nous concentrons sur le cas des sportifs, mais de nombreuses informations vont vous intéresser dans ce blog et dans la vidéo qui l’accompagne.

Les besoins en protéines

Assez curieusement, les seuls sportifs qui s’intéressent aux apports en protéines sont ceux qui pratiquent la musculation. Il s’agit d’une vision plutôt simpliste de la nécessité d’une alimentation cohérente dans le sport, en pensant que, parce qu’on augmente le volume musculaire, il faut augmenter la consommation de protéines plus que dans tout autre sport. Cela reste en partie exact mais pas complètement.

Il faut savoir que, pendant tous les exercices de longue durée, le contenu en protéines du corps est fortement altéré. En effet, au moment où l’on mobilise tout le glycogène (c’est-à-dire les réserves de sucres) pour alimenter le corps en énergie, on utilise également les protéines.

On considère que la participation de protéines à un travail musculaire peut aller jusqu’à 15 %. Ce qui est surprenant, c’est que lorsque les sportifs recourent aux protéines pour fournir de l’énergie à leur corps (c’est d’ailleurs plus souvent le cas des gens qui pratiquent faiblement un entraînement et qui, à un moment donné, veulent outrepasser leur limite), il faudra 3 à 16 semaines pour récupérer la même qualité de protéines du muscle. 

C’est donc un sujet important à traiter.
 
Les apports en protéines recommandés

Pour donner des quantités exactes, les sportifs d’endurance devraient consommer entre 1,50  et  1,70 gramme de protéines par kilogramme de poids corporel et par jour.

Chez les sportifs de loisir, qui pratiquent une activité régulière, nul besoin de sortir des recommandations traditionnelles, soit un apport de 1,20 gramme par kilogramme de poids et par jour, ce qui suffira largement. Un homme pesant 80 kilos doit ainsi consommer 100 grammes de protéines, et jusqu’à 140 grammes en cas d’exercice élevé, et une femme de 60 kilos, 70 grammes environ.

Pour d’autres sportifs qui débutent une activité physique, il est tout de même préférable d’élever les apports en protéines les deux premières semaines, à 1,50 gramme par kilogramme et par jour pour les femmes comme pour les hommes.

Pour les coureurs de longue distance, notamment les marathoniens, les apports doivent être d’environ 1,7 à 2 fois les apports pratiqués habituellement. Il est donc possible de monter jusqu’à 2 grammes par kilo et par jour (160 grammes pour un homme de 80 kilos, 120 grammes pour une femme de 60 kilos).

Pour les adeptes de la musculation 

Le but est de développer la masse musculaire, on conseille un apport de 2 à 3 grammes de protéines par kilo de poids corporel et par jour, à condition de ne pas dépasser les périodes de six mois par an et sous un strict contrôle médical. 

Deux tiers de ces apports devraient être couverts par les aliments courants et le reste par les suppléments, mais sans dépasser 1 gramme par kilo et par jour. Les compléments pris doivent être de très bonne qualité, c’est-à-dire des protéines à base de blanc d’œuf ou de poudre de lait ou des compositions qui se rapprochent de celle-ci. 

En outre, chez ces sportifs, l’ingestion de glucides complexes  et d’eau doit être suffisante. Ils doivent également bénéficier de tous les macronutriments et vitamines indispensables non seulement à la fabrication du muscle mais aussi à la bonne utilisation de tous les nutriments qu’on lui apporte. 

Certains font des apports de 3,50 à 5 grammes par kilo et par jour : il s’agit d’une situation dangereuse qui n’est absolument pas justifiée en termes d’efficacité, car les protéines consommées en excès – en dehors des problèmes qu’elles peuvent entraîner – ne serviront exclusivement qu’à fournir de l’énergie supplémentaire.

Je vous rappelle la quantités de protéines à consommer par jour pour quelqu’un qui comme vous fait attention à son alimentation (notez que cela dépend de votre âge, de votre sexe, de votre activité…) : en général, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un apport protéique quotidien de 0,83 gramme par kilogramme de poids corporel pour les adultes en bonne santé. 

Cela signifie qu'une personne pesant 70 kg devrait consommer environ 58 grammes de protéines par jour. Cependant, les besoins en protéines peuvent varier en fonction des facteurs mentionnés ci-dessus.

En comptant 2 portions de viandes, poisson, oeufs, 3 laitages par jour et le complément des protéines végétales, cette portion est couverte sans besoin d’ajouter des poudres de protéines.

N’oubliez pas que contrairement à une fausse idée reçue, ajouter des protéines ne fait pas maigrir ! 

Donc si vous souhaitez pratiquer un sport de manière plus intense pour augmenter votre masse musculaire, vous connaissez maintenant les quantités de protéines à consommer. 

Et dans la vidéo qui accompagne ce blog, je complète toutes ces informations.

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L'incroyable rôle des aliments dans notre langage : 5 expressions rigolotes

Posté le 6 mars 2023 par Dr Jean-Michel Cohen

La richesse de la langue française réside en grande partie dans ses expressions idiomatiques, qui donnent souvent lieu à des comparaisons originales, des métaphores ou encore des références culturelles. Alors quand l’alimentation s’en mêle, cela fait une sacrée “tambouille” !

Rigolons un peu, voici quelques expressions, plutôt communes, intégrants des termes alimentaire ou de nutrition. En voici 5, mais dans la vidéo qui accompagne l’article, vous en retrouverez une douzaine. 

1- "Finir en eau de boudin" ou "S'en aller en eau de boudin"

Cette expression datant du XVIIème siècle évoque une situation qui se termine mal ou qui est gâchée. Selon une explication, l'allusion à l'eau de boudin vient du fait qu'elle est inutile et doit être jetée, car elle a servi à cuire le boudin. 

Une autre explication possible est que l'expression renvoie à l'urine, considérée comme sale et donc à jeter, tout comme une situation qui ne se termine pas bien. 

2- "Avoir un cœur d'artichaut"

Cette expression du XIXème siècle qualifie une personne amoureuse volage et inconstante. Elle est issue de l'association entre le cœur, partie centrale des végétaux, et l'artichaut, légume dont les nombreuses feuilles ont inspiré l'idée d'un cœur inconstant. 

A l'origine, l'expression était plus longue : "Cœur d'artichaut, une feuille pour tout le monde", signifiant qu'une personne ayant un cœur d'artichaut donnait facilement un peu de son amour à chacun. 

3- "Ne pas être dans son assiette"

Cette expression du XVIème siècle signifie que l'on ne se sent pas bien, que l'on est mal à l'aise ou malade. Elle tire son origine de l'assiette, qui représente l'espace où l'on est placé à table.

Être mal dans son assiette signifiait donc être mal installé, et par extension, se sentir mal d'un point de vue physique ou psychologique. 

4- "Beurré comme un Petit-Lu"

Cette expression du début du XXème siècle qualifie une personne complètement ivre. Elle fait référence au Petit-Lu, un gâteau sec bourré de matière grasse. La consonance entre "beurré" et "bourré" renforce l'idée d'une personne qui a absorbé une grande quantité d'alcool. 

Il est intéressant de noter que contrairement à la plupart des expressions comprenant le mot "beurre", qui parlent d'opulence et d'abondance, "compter pour du beurre" est considérée comme une expression négative, évoquant la graisse du pauvre, par opposition à l'huile, plus difficile à produire. 

5- "S'embarquer sans biscuit" 

Cette expression du XVIIème siècle fait référence au biscuit, une grosse galette "doublement cuite" (bis-cuit) qui constituait souvent la collation des marins. 

"S'embarquer sans biscuit" signifie s'embarquer dans une affaire sans prendre de précautions. L'idée est que le biscuit était une nourriture indispensable pour les marins en mer, tout comme le pain pour les ouvriers restés à terre.D'ici là, je vous laisse regarder la vidéo qui vous présente d'autres expressions rigolote qui incluent des termes de l'alimentation et de la nutrition, de quoi vous donner la banane !

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Allergie ou intolérance alimentaire ?

Posté le 12 decembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Comment reconnaître une allergie alimentaire d’une intolérance alimentaire ? L’important dans un premier temps est d’identifier les aliments qui posent problème. Pour éradiquer une allergie ou une intolérance, c’est plus compliqué...

Allergie ou intolérance ?

L'allergie entraîne une réaction du système immunitaire. Elle mobilise les anticorps de type IgE, qui en contact d’un allergène spécifique libèrent de l’histamine notamment, responsable des symptômes associés à l’allergie.
 
L'intolérance alimentaire est une réponse physiologique qui n’implique pas le système immunitaire. Dans la grande majorité des cas, elle apparaît lorsque l’organisme est incapable  de digérer (ou métaboliser) un aliment ou l’un de ses composants.

Les allergies alimentaires s'observent : vous pouvez avoir des symptômes bénins, visibles comme la peau qui gratte (urticaire plus ou moins important), le souffle court, une sensation de fatigue, pouvant évoluer plus sévèrement comme le choc anaphylactique. 

Avec l’intolérance alimentaire : vous pouvez être ballonnés, vous ne vous sentez pas bien, vous avez du mal à digérer, vous avez même parfois des nausées, dans la grande majorité des cas, c’est le système digestif qui est touché, même si maux tête, éruption cutanée peuvent être observés.

Les aliments concernés ? 

Pour les allergies, principalement : 
- le lait de vache, 
- les oeufs, 
- les arachides
- les poissons et crustacés, 
- le soja, le blé
- la moutarde
- les fruits à coque et certains fruits exotiques (kiwis, banane...) 
- les nouvelles allergies émergentes : les pois et les lentilles, les pignons de pin, le sarrasin et les laits de chèvre et de brebis. 

Pour les intolérances alimentaires, essentiellement :
- le lactose, sucre des produits laitiers, 
- le fructose,
- et le gluten. 

Microbiote et allergies

Aujourd’hui, le seul moyen de prévenir une réaction allergique consiste à éviter complètement les aliments incriminés. Les scientifiques recherchent de nouveaux traitements pour prévenir les allergies, voire les éliminer. 

Les récentes découvertes suggèrent qu’une altération du microbiote intestinal pourrait jouer un rôle majeur dans leur développement. 

Pour aller plus loin, des chercheurs de l’hôpital pédiatrique de Boston et de la Brigham and Women’s Hospital ont analysé les selles de 56 nourrissons présentant une allergie alimentaire et 98 nourrissons sans allergie, et ont réussi à mettre en évidence des profils bactériens différents. 

Ils ont ensuite transplanté des échantillons du microbiote fécal des nourrissons sur des souris porteuses d’une allergie alimentaire (notamment aux œufs), et ont pu constater que les souris qui avaient reçu le microbiote des nourrissons sans allergie étaient mieux protégées contre l’allergie aux œufs.

Les chercheurs ont alors réussi à identifier plusieurs bactéries dérivées de l’intestin humain et qui seraient susceptibles de protéger des allergies alimentaires – du moins chez les souris. Si les résultats devaient être confirmés chez l’être humain, cela représenterait un progrès majeur dans la prise en charge des allergies.

Allergie aux protéines de lait et intolérence au lactose

En cas d’allergie aux protéines de lait (la caséine), les symptômes peuvent être graves dans les cas extrêmes (œdème de Quincke ou choc anaphylactique), seule l’éviction est conseillée. 

En cas d’intolérance au lactose : seuls le lait, les fromages frais et autres produits laitiers de ce type (faisselle, fromage blanc…) contiennent du lactose. Les fromages affinés, comme le camembert ou le comté, n’en comportent pas, de même que le beurre. 

Enfin, si on en trouve dans les yaourts, ce lactose est rendu digeste par la présence de ferments lactiques. L’éviction en cas d'intolérance n’est pas toujours conseillée,les conseils varient suivant chaque individu. 

Le souci aujourd’hui, c’est que la diabolisation du lait conduit certaines personnes à éliminer tous les laitages. 

Le lait n’est pas indispensable pour l’adulte, mais les fromages ou les yaourts sont importants pour l’apport en calcium, mais aussi parce qu’ils sont une bonne source de probiotiques. 

Si vous digérez mal le lait, un yaourt par jour et une petite portion de fromage suffiront à couvrir vos besoins en calcium comme en probiotiques.

Intolérance au gluten

Si vous êtes intolérant au gluten, une grande vigilance dans vos choix alimentaires s’impose ; les produits sans gluten vous sont indispensables. Le gluten est une protéine présente dans le seigle, l’avoine, l’orge et particulièrement le blé et tous ses dérivés (pain, pâtes, biscuits, etc.). 

Beaucoup de produits industriels contiennent également un ajout d’amidon de blé, ou directement de gluten dans leur recette (il faut systématiquement vous reporter à la liste des ingrédients), ce qui explique son image négative.

Notez que les pâtes sans gluten à base de farine d’autres céréales souvent moins riches en protéines ont un index glycémique plus élevé et sont plus chères. Préférez donc des produits naturellement sans gluten comme le riz, le quinoa ou les légumineuses. 

En dehors de cette intolérance, il n’y a aucune raison de supprimer le gluten. En revanche, éviter les produits ultra transformés dont certains contiennent du gluten comme additifs alimentaire (pour son élasticité qui confère au produit volume et moelleux), reste intéressant.

Quelles solutions ?

Consulter un allergologue pour tester ce à quoi vous êtes allergique demeure une excellente solution pour repérer les allergènes qui vous concernent et en cas d’intolérance, les tests d’épreuves (retirer tel ou tel aliment et observer les réactions) demeurent le meilleur moyen de repérer les aliments à éviter.

Une dernière chose, les enfants n’aiment pas trop la moutarde “parce que ça pique”, mais méfiez-vous tout de même, la moutarde représente la quatrième allergie infantile !

Je vous explique tout cela plus en détail dans la vidéo suivante. Et si vous êtes concernés, suivez bien ces conseils pour retrouver un confort digestif et profiter de l'alimentation sans risque d'inconfort ou de douleur.

Bon visionnage !

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Côlon irritable : les symptômes et les solutions

Posté le 31 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Sous ses nombreuses appellations : syndrome du côlon irritable ou de l’intestin irritable, colopathie fonctionnelle, se cache un vrai mal, difficile à diagnostiquer, et son cortège de symptômes. Cette maladie bénigne mais chronique représenterait à elle seule près de la moitié des consultations chez un gastro-entérologue et toucherait 30 % de la population des pays occidentaux.

Définition du côlon irritable

Le syndrome de l’intestin irritable est un trouble qui affecte le côlon ou gros intestin. Il se caractérise par une anomalie fonctionnelle (et non organique) chronique du tube digestif. 

Les symptômes

Les troubles débutent plutôt progressivement et touchent l’ensemble des organes digestifs en associant plusieurs symptômes : 
- des douleurs abdominales de type spasmes ou crampes  dans  la  région  ombilicale survenant généralement pendant le repas, mais parfois dès le réveil et qui sont récidivantes, 
- une sensation d’inconfort digestif avec parfois des bruits à l’intérieur du ventre (borborygmes), 
- des ballonnements et flatulences, généralement soulagés par l’émission de selles, qui rendent le port de vêtements serrés difficile, 
- une modification (accélération et/ou ralentissement) du transit avec des selles anormalement fréquentes et de consistances différentes. Il peut y avoir des épisodes de diarrhée, de constipation ou l’alternance des deux. 

Remarquons d’ailleurs qu’il y a parfois plusieurs symptômes associés, parfois un seul. 

Ce qu’il faut retenir, c’est que la personne se plaint de mal de ventre avec régularité. Ces symptômes sont persistants puisqu’ils surviennent généralement au moins 3 jours par mois pendant plus de 3 mois. Les épisodes douloureux peuvent être précédés ou suivis de périodes d’accalmie et sont d’intensité variable selon chaque individu. 

Certains seront réveillés par des maux de ventre, tandis que d’autres seront plus gênés pendant les repas, voire une grande partie de la journée. 

Ces symptômes peuvent également s’accompagner ou non d’autres signes, tels que brûlures d’estomac, nausées, fatigue, insomnies, voire maux de tête et migraines.

Côlon irritable : les causes

Si le syndrome de l’intestin irritable est aujourd’hui mieux connu, car plus étudié, son mécanisme de survenue reste encore mal compris. Plusieurs études mettent en cause l’hypersensibilité de l’intestin pour expliquer ces troubles de la motricité intestinale. 

Certaines personnes ressentiraient de manière plus forte que d’autres les contractions de leur intestin grêle et du côlon. D’autres recherches pointent les anomalies de la flore digestive, ou microbiote intestinal. 

On sait aussi aujourd’hui que des facteurs psychologiques comme l’anxiété favorisent la maladie, qui se déclenchera plutôt chez des personnes facilement stressées. 

Enfin, si vous prenez de façon régulière des repas trop riches ou trop copieux, vous risquez d’être plus facilement sujet au syndrome de l’intestin irritable. 

La gêne occasionnée peut être importante, voire invalidante au quotidien, mais le syndrome de l’intestin irritable ne risque pas d’évoluer vers une pathologie plus grave comme un cancer digestif ou une maladie inflammatoire. 

Il n’y a donc aucune crainte à avoir !

Comment faire le diagnostic ?

Il est établi par élimination à l’issue d’un interrogatoire et d’un examen clinique. Le médecin vous ausculte, palpe votre abdomen et peut, le cas échéant, demander des examens complémentaires (imagerie, prise de sang, coloscopie, endoscopie) pour écarter tout risque d’une autre maladie potentiellement plus grave. 

Dans le cas d’un syndrome de l’intestin irritable, ces examens ne montrent rien d’anormal. Mais il faut parfois plusieurs consultations et de nombreux mois, voire deux années en moyenne, avant que le médecin consulté établisse le lien entre vos symptômes et l’existence d’un tel syndrome.

Quel traitement ?

Il n’existe à ce jour pas de traitement spécifique efficace contre le syndrome de l’intestin irritable. Si certains médicaments peuvent en soulager les symptômes (antispasmodiques, antibiotiques, antidépresseurs…), l’essentiel passe par l’hygiène de vie et l’alimentation, ce que nous allons détailler dans les chapitres à venir.

Le rôle du microbiote 

Cette barrière protectrice, qui est aussi une sorte de carte d’identité génétique propre à chacun, se met en place dans la petite enfance, mais s’enrichit grâce une alimentation variée et équilibrée. 

Des chercheurs de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) ont récemment montré qu’une majorité de patients atteints du syndrome du côlon irritable présentaient des déséquilibres de leur microbiote. Reste à identifier précisément quels composants microbiens de la flore intestinale sont impliqués.

L’alimentation à adopter

La colopathie ne nécessite pas la mise en place d’un régime alimentaire spécifique, parfaitement bien codifié, malgré l’ensemble des recommandations que nous connaissons : exclusion des pépins et de la peau des fruits et légumes, parfois limitation des fibres. Voilà pourquoi il vous appartiendra, au travers de toutes les consignes que nous allons vous donner, d’identifier celles qui sont le plus efficaces pour vous.

Il est vivement recommandé aujourd’hui d’augmenter, progressivement, votre apport en fibres végétales, surtout si vous êtes sujet à la constipation et de boire beaucoup d’eau afin d’éviter certains symptômes gastro-intestinaux. 

Pensez également à manger lentement, dans le calme et à bien mastiquer. Or, très fréquemment, cette consigne est oubliée, car on n’explique pas pour quelle raison c’est important. La mastication étant la première étape de la digestion.

Faites également attention aux matières grasses cuites. Préférez une cuisson sans matière grasse pour éviter toute inflammation.

Je vous détaille tout dans la vidéo ci-dessous. Et si vous avez des doutes, si vous vous sentez concernés, nh’ésitez pas à en parler à votre diététicienne !
 
Bon visionnage :)

Je vous détaille tout dans la vidéo ci-dessous. Et si vous avez des doutes, si vous vous sentez concernés, nh’ésitez pas à en parler à votre diététicienne !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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